Dimitri Bascou : "Je vais la savourer comme il se doit"

Par 17/08/2016 - 13:51 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:20

Le sprinter martiniquais Dimitri Bascou a décroché mardi soir (16 août 2016) une médaille de bronze olympique à Rio lors du 110m haies. À 29 ans, il réussit l'une des meilleures saisons de sa carrière. Pour ce natif de Schoelcher, formé à l'Aiglon du Lamentin, cette médaille est la récompense de nombreux sacrifice.

    Dimitri Bascou : "Je vais la savourer comme il se doit"
Dimitri Bascou est en bronze et il est heureux. Le Martiniquais, né à Schoelcher il y a 29 ans, a décroché la médaille de bronze à l'issue de la finale du 110m haies disputée mardi soir (16 août 2016) à Rio. "C'est une consécration de beaucoup d'années. Il n'y a même pas de mots pour dire tout ce que j'ai mis en place pour arriver à ce résultat là. C'est une médaille de bronze olympique et je vais la savourer comme il se doit", a déclaré Dimitri Bascou après sa course.

Exigeant envers lui même, le sprinter spécialiste des haies a réalisé l'une de ses meilleures saisons. Troisième du championnat du monde en salle sur 60m haies avant de devenir champion d'Europe du 100m haies en juillet dernier, Dimitri Bascou s'est également offert le titre de champion de France de sa discipline. "On peut toujours faire mieux mais cette année je ramène deux médailles à la France et je ne vais surement pas me plaindre de cette saison là", a commenté le médaillé olympique.

Produit de la formation martiniquaise

Dimitri Bascou est le premier antillais depuis Patricia Girard a remporté une médaille olympique individuelle en athlétisme. Formé jusqu'à ses 18 ans en Martinique à l'Aiglon du Lamentin, il n'est pas peu fier de représenter son île. "J'espère qu'ils sont satisfaits de voir un Martiniquais remporter une médaille olympique", a-t-il commenté après la course.

Hugues Parsemain a entraîné le sprinter lorsqu'il était en minimes au club lamentinois. Il a forcément savouré la course de son ancien poulain. "Autant d'autres fois je suis inquiet, là j'étais persuadé qu'il n'allait pas faire de faute, qu'il irait jusqu'au bout, qu'il irait chercher la médaille. C'est sûr qu'on aurait préféré avoir la médaille d'or mais à ce niveau de l'olympisme ils ne sont pas nombreux à le faire aux Antilles et encore en moins en Martinique. En tout cas bravo à Dimitri, à tous ceux qui l'encadrent et bravo à nous en Martinique de lui avoir permis d'arriver jusque là", s'est réjoui le formateur.

Karl Lorand, Axel May et Marc Laviolette