Martinique Surf Pro2017 : au bonheur des vagues

Par 04/04/2017 - 14:29 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:13

VIDEOS - La troisième édition du Martinique Surf Pro a débuté le week-end du 1er avril 2017 sur les chapeaux de roues grâce à des vagues qualifiées d'hawaïennes par des compétiteurs. Une donnée que les organisateurs de ce rendez-vous, devenu presqu'incontournable dans le monde du surf, doivent prendre en compte pour tenir une semaine.

    Martinique Surf Pro2017 : au bonheur des vagues
Dimanche 2 avril 2017, sur le spot de Basse-Pointe, sur la côte nord atlantique de la Martinique, ils ne parlaient que de cela. Sous un ciel rendu laiteux par la brume de sable, les vagues étaient au rendez-vous. Et quelles vagues !

Au second jour de la troisième édition du Martinique Surf Pro (MSL), elles n'avaient rien à voir avec celles de l'édition 2016. Il avait fallu décider de "suspendre" la compétition en attendant des vagues plus formées. Et là, pour reprendre l'expression du directeur général du MSP Nicolas Ursulet (vidéo ci-dessous) on a des vagues de riches.



Des vagues hawaïennes sous les regards et les vivats d'un public conquis. On pourrait en douter. Surfeur connu des fans de la discipline, le trinidadien Jason Apparicio qui a, pour la troisième année consécutive, pris la casquette de directeur de la compétition, surfait sur les mêmes vagues pointoises-hawaïennes.



"Les deux premières années, on attendait, beaucoup, que les séries arrivent, et là, il y en a trop presque". Dimanche, Adrien Toyon, surfeur de la Réunion qui venait de terminer ses "heat" de la journée n'était pas en reste. Il espère pouvoir aller encore plus loin dans la compétition cette année.


(Hélas pour Adrien Toyon, il a été éliminé, le lundi 3 avril 2017 lors du dernier "heat" de l'après-midi. Il avait pourtant obtenu, le matin, "la meilleure note" soit "9.33 sur 10" et "remporté sa série avec un 17.56 sur 20".)


Un vrai bonheur enfin pour les membres du jury chargés de noter les compétiteurs, un oeil sur les figures réalisées par les surfeurs, l'autre sur leurs écrans connectés. Comme juge international de la WSL, Geoffrey Mallet est de ceux-là.




Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci