Débrayage surprise à l'ADARPA ce matin

Par 11/07/2022 - 14:11 • Mis à jour le 11/07/2022 - 20:32

En avril dernier, le tribunal judiciaire désignait le groupe AVEC comme repreneur de l'association d'aide aux personnes âgées. Mais le sauveur d'hier est aujourd'hui pointé du doigt par les salariés.

    Débrayage surprise à l'ADARPA ce matin
©Hanna Roseau

Les salariés affiliés à la CDMT étaient en débrayage devant l'entreprise ce lundi matin, 11 juillet, dès 7 heures 30, pour cause de "non-respect d'un accord portant sur le paiement des salaires".

"Un signe de mépris" selon Jacqueline Tally, secrétaire générale du syndicat.

Les salariés intervenant à domicile ont été fort surpris de constater que ce mois-ci, contrairement à l'ordinaire, leurs salaires n'étaient pas versés. Ce sont des personnes qui ont des petits salaires, qui sont parfois seules à avoir la charge de leurs familles, qui ont bien sûr des traites et doivent se déplacer ... Donc elles sont venues aujourd'hui en débrayage pour demander des explications à la direction. 

Jocelyne Placide, directrice générale de l'ADARPA, assure toutefois qu'une note de service avait déjà été envoyée pour prévenir de l'arrêt de l'acompte systématique fait jusque-là, et du fait que les salaires seraient versés en début de mois.

Il est vrai que l'acompte correspondait pratiquement au mois de salaire, mais l'un des points du dossier de reprise prévoyait déjà la suppression de ces usages. Suite à la réunion de ce matin, nous allons quand même nous efforcer de nous organiser différemment, parce qu'il va falloir contrôler les heures plus tôt si l'on veut que les salaires soient eux aussi versés plus tôt.

D'autres problèmes ont été soulevés au cours de cette réunion impromptue, comme l'absence de mutuelle pour certains employés. Mais là encore, Jocelyne Placide se veut rassurante ; il ne s'agirait que de contretemps administratifs qui devraient être réglés sous peu.

ADARPA
©Hanna Roseau

Sur la centaine de salariés, ils étaient 32 mobilisés ce matin. D'autres actions sont prévues si la situation n'évolue pas.

A suivre, donc.

 

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