En grève de la faim, Paulette Bérimey a été prise en charge à l'hôpital

Par 20/10/2022 - 08:53 • Mis à jour le 20/10/2022 - 09:03

Cette cadre municipale a été évacuée hier vers l'hôpital de Trinité après 6 jours de grève de la faim. De son côté le maire de Sainte-Marie entend bien la sanctionner.

    En grève de la faim, Paulette Bérimey a été prise en charge à l'hôpital

Paulette Bérimey a été prise en charge hier matin à l’hôpital de Trinité. L’état de santé de l’agent de Sainte-Marie, en grève de la faim depuis 6 jours, s’est considérablement dégradé. Elle a été transportée par les pompiers vers le centre hospitalier.

Pour rappel, Paulette Bérimey est en conflit avec le maire qui l’accuse de détournements de fonds. Elle a été mise à pied depuis plusieurs semaines et fait l’objet d’une procédure disciplinaire.

Lundi, le tribunal administratif a émis un avis défavorable à la demande de révocation du maire.

La CGTM-SOEM n'exclut pas d'élargir la mobilisation en raison de la dégradation de la situation de Paulette Bérimey.

"Pour l'instant, on va laisser madame Bérimey se refaire une santé. Je suis en attente de son bilan de santé mais on exclut pas une mobilisation à Sainte-Marie. On ira à Sainte-Marie si il le faut, il n'y a pas de shériff dans cette commune", a assuré Daniel Gromat, secrétaire général de la CGTM-SOEM.

La décision n’a pas réellement fait bouger les choses concernant ce dossier. Le maire de Sainte-Marie compte bien poursuivre la procédure et entamer une procédure pénale. Bruno Nestor Azérot a tenu une réunion hier matin avec les agents de la ville au Palladium. 

Plusieurs options sont possibles : rupture conventionnelle, départ à la retraite ou la révocation.

"Madame Bérimey et monsieur Gromat s'entêtent. Ce dernier sait très bien qu'elle a commis des fautes graves qui nécessitent des sanctions contre elle", assure Bruno Nestor Azérot, le maire de Sainte-Marie.

"Monsieur Gromat doit demander à madame Bérimey de reconnaître qu'elle a commis des fautes. À partir de cela, nous pourrions éventuellement engager une discussion. Je me donne jusqu'à lundi mais si rien ne bouge j'irai au pénal parce que j'ai des éléments et je révoquerai madame Bérimey", prévient le premier magistrat samaritain.

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