Entendu par les gendarmes, Bertrand Cambusy, ressorti libre, évoque « des intimidations »
Le secrétaire général de la CSTM, convoqué hier après-midi (19 avril), dans le cadre de la récente mobilisation devant la déchèterie de Pointe Jean-Claude au Robert, a été accueilli en héros à sa sortie.
Il était convoqué par les gendarmes de Trinité à 15h. Une audition libre pour le secrétaire général de la CSTM, à qui il est reproché diverses infractions lors du récent blocage de la déchèterie de la Pointe Jean-Claude au Robert. Ses soutiens étaient présents dès 14h.
Il y a deux semaines, alors que les militants bloquaient le site dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, le ton était monté avec les gendarmes qui demandaient de libérer les accès.
Le leader syndical est suspecté d’ « outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique. Menace de mort ou d'atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l'encontre d'un dépositaire de l'autorité publique, commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion. Dégradation ou détérioration de bien destiné à l'utilité ou à la décoration publique ».
Il lui est notamment reproché des dégradations sur un véhicule de gendarmerie à hauteur de 400 euros.
Faits contestés
Des faits qu’il conteste totalement. Il s’en est expliqué hier devant les gendarmes. A sa sortie, ses soutiens qui étaient mobilisés devant la gendarmerie de Trinité l’ont accueilli en héros par les membres de l’intersyndicale.
Bertrand Cambusy, défendu par Me Raphaël Constant, a réaffirmé sa détermination, face à ce qu’il qualifie « d’intimidation ».
« C’est important d’être mobilisé dès qu’un camarade subit ce type d’intimidations, car, à travers moi, ce sont d’autres camarades qu’on cherche à intimider ». Pour lui, les infractions reprochées sont montées de toutes pièces.
