La CACEM, la MILCEM, l'ENA et le Pôle Emploi signent une convention de coopération

Par 23/01/2015 - 16:12 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40

Une convention s'inscrivant dans le cadre de l'accompagnement à la structuration de l'activité de réparation navale du bassin de Radoub a été signée ce jeudi 22 janvier entre la CACEM, la MILCEM, l'entreprise ENA et le pôle Emploi. 12 stagiaires en formation spécifique aux métiers de la réparation navale sont inscrits dans ce projet.

    La CACEM, la MILCEM, l'ENA et le Pôle Emploi signent une convention de coopération
Le projet s'inscrit dans la stratégie de développement économique mise en place par la CACEM en soutien à la filière du nautisme.

12 stagiaires ont été sélectionnés afin de prendre part à ce chantier de réparation navale qui a débuté le 17 décembre 2014 et qui s'achèvera le 18 mars 2015. Les stagiaires sont pour beaucoup sans diplômes ou alors possèdent des qualifications qui diffèrent des métiers qu'ils apprennent. Ils bénéficient également d’une rémunération comprise entre 520€ et 770€ nets (indemnisations et les frais de repas).

Les profils des stagiaires sont éclectiques; Christophe par exemple est un ancien du RSMA. « Mon adjudant chef m’a donné l’opportunité de m’inscrire et de passer les tests d’aptitude que j’ai réussi » nous a-t-il indiqué.
Répartis en 2 groupes, ces stagiaires apprennent les métiers de la métallurgie et de la peinture. La partie théorique de la formation se déroule au Centre de Maintenance Formation Professionnelle et la partie pratique se fait avec l'entreprise ENA sur le bassin de Radoub.

La formation pourrait pour certains se concrétiser par une embauche en CDI au sein de l'entreprise ENA. « On a un réel besoin et un manque de main d’œuvre. C’était vraiment un tremplin intéressant pour susciter des vocations. » nous a indiqué Thierry Larcher, le Président de la société ENA. Il a participé à la présélection des 12 stagiaires qui étaient 100 au départ.

La CACEM souhaite pérenniser cette initiative en sollicitant l'éducation nationale dans un second temps pour d'autres sessions à venir.

Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville