Le Trophée de Capitaine de l'Industrie 2015 reçu par Josiane Capron, gérante d'une sacherie foyalaise

Par 28/03/2015 - 13:10 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38

En clôture de la semaine de l’Industrie à la Martinique, Josiane Capron, la gérante de la Sacherie Capron et vice-présidente de l’AMPI, a reçu vendredi des mains du président de la CCIM Manuel Baudouin le Trophée Capitaine de l’Industrie 2015 lors d’une cérémonie en préfecture.

    Le Trophée de Capitaine de l'Industrie 2015 reçu par Josiane Capron, gérante d'une sacherie foyalaise
« Permettez-moi d’associer à cet honneur qui est fait à la Sacherie Capron les femmes et les hommes qui travaillent chaque jour à mes côtés ». C’est par ces mots que Josiane Capron a accueilli le Trophée Capitaine de l’Industrie 2015.

Cette distinction vient saluer une femme de caractère, capable de rebondir et d’être innovatrice dans son domaine, ancrée dans son territoire et qui privilégie les capitaux français. En somme, une femme au parcours exemplaire. Autant de critères, avec le charisme, qui lui ont valu d’être retenue pour ce trophée. Prenant le relais de son père Max Capron, le fondateur de l’entreprise familiale en butte à des ennuis de santé, c’est au tournant du millénaire que Josiane, après des études universitaires d’économie, de gestion et de sciences politiques et un passage par la case « enseignante » arrive à la tête de la Sacherie.

Quinze ans après, l’entreprise familiale compte 36 salariés en CDI, 2 en contrats d’avenir et 2 CAE DOM (contrats d'accès à l'emploi). Sa production de sachets papier et plastique, de vaisselle jetable faite appel à plusieurs techniques industrielles comme l’injection pour la fabrication de flûtes et de couverts. Cette MPI estampillée PIL (produit industriel local) compte six points de vente en Martinique et un à Jarry en Guadeloupe. En phase avec son époque, elle s’appuie aussi sur l’e-commerce avec un site marchand en ligne.

Vendredi, avant de saluer le travail de l’association martiniquaise pour la promotion de l’industrie, Josiane Capron n’a pas caché sa détermination à poursuivre l’aventure entamée par son père en 1944.

«Nous devons nous battre, a-t-elle dit, face à la concurrence grandissante de produits importés de Turquie ou de Chine, face à des soucis de recherche de foncier pour s’agrandir… »
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci