Le travail reprendra dimanche à l'abattoir

Par 10/09/2016 - 18:16 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

En grève depuis mercredi (7 septembre 2016), les salariés de l'abattoir départemental reprendront le travail dimanche (11 septembre 2016). Ils s'inquiétaient notamment d'un nouveau retard de leurs salaires. Vendredi (9 septembre 2016), ils ont rencontré le président du Conseil Exécutif de la CTM pour obtenir des garanties sur l'activité de la structure.

    Le travail reprendra dimanche à l'abattoir
Sans salaire depuis plusieurs jours, les 27 salariés de l'abattoir départemental du Lamentin se sont mis en grève mercredi (7 septembre 2016). Ce n'est pas tant le retard du paiement des salaires qui inquiétait les salariés mais surtout la répétition de cette situation. Une situation qu'a reconnue la direction qui impute ce problème entre autre aux retards des subventions versés à la SEMAM, (société d’économie mixte des abattoirs de la Martinique). Ce à quoi s'ajoute en interne les retards des paiements des redevances d’abattages des coopératives.

Si dès jeudi (8 septembre 2016) la direction affirmait que les salaires étaient en cours de versement, les salariés ne cachaient pas leur inquiétude au sujet de l'avenir de leur structure. Ils se sont donc invités à la CTM vendredi après-midi pour rencontrer Alfred Marie-Jeanne, président de Conseil Exécutif.

"Nous sommes très content parce que monsieur le président nous a écouté. Il a éclairci un certain point sur lequel nous n'étions pas d'accord. Nous lui avons demandé de voir comment il serait possible d'ouvrir l'abattoir au grand public", a commenté Thierry Jean-Joseph, délégué du personnel.

Des négociations vont se poursuivent entre le conseil d’administration de la SEMAM et la CTM, l’actionnaire majoritaire. Un calendrier avec échéancier a été mis en place afin de réorganiser cette filière qui va des éleveurs aux travailleurs à l’abattoir. Il s'agira d'étudier l'ouverture de l'abattoire au plus grand nombre notamment à la filière bovine, la revalorisation des redevances et leur collecte.

Karl Lorand et Pascal Michaux