Les agents de nuit du CHU de Martinique mobilisés

Par 26/03/2024 - 15:26 • Mis à jour le 26/03/2024 - 21:03

Depuis hier soir (lundi 25 mars), les agents de nuit du CHU ont déposé un préavis de grève illimitée et sont mobilisés pour demander de meilleures conditions de travail. Le mouvement se poursuit à 19h, ce mardi, jusqu'à 23h..

    Les agents de nuit du CHU de Martinique mobilisés
Agents de nuit CHUM

Le collectif des agents de nuit de l’hôpital Pierre Zobda-Quitman poursuit sa mobilisation encore ce soir (mardi 26 mars). Mobilisés depuis hier, 19h, les agents demandent de meilleures conditions de travail. Ils ont été reçus dans la soirée par la direction des ressources humaines mais ne sont pas satisfaits de cette rencontre.

Avant de nous mobiliser, on a voulu trouver des solutions à l’amiable avec la direction. On a fait trois ou quatre réunions mais rien n’a été fait. On nous promet toujours des choses mais on est au même point si ce n’est pire. C’est un ras-le-bol », lâche Tiffany de Gonzalgue, infirmière de nuit en réanimation polyvalente au CHU.

Les agents de nuit de l’hôpital Pierre Zobda-Quitman ont déposé un préavis de grève illimitée. Tiffany de Gonzalgue explique pourquoi le mouvement continue.

La mobilisation d’hier a quand même eu un impact au niveau de la direction. La direction des Ressources Humaines est venue à notre rencontre. On a été reçus pendant près de 3h avec eux mais nous n’avons pas eu satisfaction. Ils ne nous ont pas apportés les réponses espérées. On est toujours dans l’attente de quelque chose de concret

Usure physique et mentale

Les agents seront de nouveau mobilisés dès 19 heures. Ils réclament davantage de considération par rapport au travail de nuit. Ils doivent être reçus ce mercredi à 10h30 par la direction. Faute d'accord sur leurs revendications, le mouvement pourrait basculer en grève dès jeudi.

« On demande de pouvoir travailler dans des conditions décentes, dans la sécurité, soit pour l’accès à l’hôpital ou pour la sécurité des patients ». Ils pointent également le manque de matériel et de personnel et souhaitent une régularisation rapide.

« Ça devient récurrent, nous sommes fatigués psychologiquement et physiquement »

 

 

 

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