Les élèves pairs : savoir écouter pour régler les problèmes

Par 19/02/2016 - 16:42 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:24

155 élèves pairs ont été récompensés hier 18 février 2016 à la résidence du Préfet, à Fort-de-France. Ils enchaînent maintenant 3 ans de service au bien de ses camarades, les élèves vulnérables et en situation d’un risque de conduite délinquante.

    Les élèves pairs : savoir écouter pour régler les problèmes
Ils ont été 155 élèves et 3 encadrants venus de 6 lycées pour recevoir leur titre de pair hier 18 février 2016 à la résidence du Préfet, à Fort-de-France. Maintenant ils sont capables de détecter les situations de risque en milieu scolaire et d’aider à ses camarades de régler les conflits.

Le but de l'activité des pairs consiste en prévention des violences et des litiges entre les camarades aux lycées et aux écoles. Volontaires, les élèves pairs ont été formés pendant trois mois par les experts des principaux établissements référents: justice, brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) de la gendarmerie, rectorat.

“Ce sont les élèves capables d’aider ses camarades, de déceler les jeunes de leur âge en souffrance pour les raisons différentes. La détection précède un accompagnement et une orientation vers des adultes référents dans la matière: des éducateurs, des psychologues, chefs d’établissement voir les gendarmes. Le but n’étant pas de sanctionner ou de punir, mais d’accompagner pour que les problèmes se résolvent”, selon le Lieutenant Colonel Guillaume Oheix, commandant en second de la gendarmerie nationale en Martinique.

Selon les élèves formés, pour devenir un pair il faut savoir écouter et être capable à l’empathie. Ce sont les acquis qui aident non seulement à régler les problèmes en tant qu'un élève pair, mais aussi à éviter et à faciliter les conflits dans leur propre vie.

“C’est un choix. C’est un plaisir d’être élève pair. On est toujours en collaboration avec les établissements mais on reste toujours les élèves comme les autres. C’est vrai qu’au début c’est un peu difficile, il faut toujours s’adapter à travailler avec les gendarmes. Au fur et à mesure on s’habitue et tout se passe comme il faut”, explique Luidgi Germany, 16ans à être élève pair, à Trinité.

Veranika Chyhir et Peggy Saintville