Les ouvriers du Galion ne sont pas rassurés sur leur avenir

Par 16/11/2017 - 14:09 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:15

Outre les préoccupations politiques, l'avenir de l'usine du Galion conditionne celui de ses salariés. Après le report de la décision concernant la chaudière de l'usine, l'inquiétude monte à Trinité.

    Les ouvriers du Galion ne sont pas rassurés sur leur avenir

Ce jeudi matin (16 novembre 2017), c'est plutôt l'inquiétude qui règne à l'usine du Galion. Les salariés se demandent si ils pourront travailler lors de la prochaine saison sucrière qui débute en février. Pourtant jusqu'à mardi soir, ils étaient plutôt confiants. Il leur avait été assuré que la chaudière serait supprimée et que leur usine serait raccordée à l'usine de biomasse Albioma II. Deux décisions du Conseil d'administration et la destruction du hangar à bagasse de l'usine leur confirmait cette orientation.

"Vu le temps imparti pour réaliser les travaux de remise aux normes et suite à la destruction du hangar à bagasse qui est nécessaire pour le stockage, je ne sais pas si l'usine sera opérationnelle à la fin du mois de février", confie Stéphane Malborough, délégué syndical.

Pourtant depuis mardi soir, cette certitude s'est envolée. En séance plénière de l'Assemblée de Martinique, Richard Barthéléry, président de la SEM du Galion a annoncé à la surprise générale qu'une entreprise était en train de réaliser un devis pour réparer la chaudière. 40 tubes sur les 800 que comptent la chaudière pourraient être remplacés.

Une solution qui doit être réalisée dans l'urgence. Certains s'interrogent d'ailleurs sur ce timing serré. "La société qu'on a interrogée sur le remplacement de la totalité des tubes nous avait dit que si nous avions passé commande au mois d'août 2017, les travaux auraient aboutis au mois de mai 2018", glisse Bernabé Marie-Sainte, le responsable technique de l'usine.

Pour l'instant cette solution d'urgence n'a pas encore été entérinée. Mais il faudra faire vite car en plus des employés du Galion, 4000 emplois sont concernés par l'avenir de l'usine.