Redressements judiciaires : la CDMT monte au créneau

Par 10/11/2014 - 10:21 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:43

Chaque mardi au tribunal mixte de commerce de Fort-de-France, ce sont entre 50 et 100 entreprises qu

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Les profils des entreprises concernées diffèrent. Parmi elles, on retrouve des sociétés de gestion comme celle qui gère l’hôtel Marouba avec près de 70 salariés (53 en CDI) dont le sort est actuellement suspendu à la décision à venir. Pour rappel, l’hôtel est placé en redressement judiciaire depuis octobre dernier. Une situation quasiment similaire à celle de l’hôtel Karibéa de Sainte-Luce qui est à l’heure actuelle en phase de négociation. En effet, un plan de rénovation est annoncé avec notamment 19 licenciements. La {{CDMT}} tenait à dénoncer ces situations complexes et délicates. Le syndicat a attiré l'attention - sur les modes de gestion qui ont cours dans certaines entreprises martiniquaises - lors d'une conférence de presse qui se tenait à la maison des Syndicats samedi dernier. Selon la {{CDMT}}, les procédures de redressement judiciaire ne se feraient pas dans le cadre légal et des stratégies calculées permettraient aux dirigeants d’entreprises de licencier tout en restant gagnants. Fabrice Grandjean, délégué syndical {{CDMT}} à l’hôtel Marouba dénonce des problèmes de procédure pour cette structure hôtelière ci-après : Le son de cloche est le même pour France Antilles. Christophe Laventure, représentant syndical {{CDMT}} évoque ci-après le {"pourrissement"} volontaire de la situation :