Une grève impacte l'activité du Crédit Moderne
Par Thibault RODRIGUE
18/06/2015 - 13:24
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35
Martinique
Depuis hier, les employés affiliés à la CDMT et au SMBEF du Crédit Moderne sont en grève. Une mobilisation qui touche les 3 départements, Martinique, Guadeloupe et Guyane.
Hier l’activité a été fortement perturbée et cela ne devrait pas
s’arranger aujourd’hui car le mouvement de grève a été reconduit…Le
personnel gréviste dénonce la clôture unilatérale par la direction, des
NAO (Négociations Annuelles Obligatoires).
Ariane Moulanier, déléguée syndicale du SMBEF au Crédit Moderne, explique la situation : "La direction nous a manqué de respect plusieurs fois durant ces négociations. Aujourd'hui encore ils nous manquent de respect, ils ne daignent même pas répondre à un mail ou aux personnes (la direction est en Guadeloupe). Pendant ces négociations, ils n'ont pas montré leur volonté de négocier. Ils ont fixé directement deux points de négociations prioritaires, qui sont la négociation salariale et la prime exceptionnelle, et sans même aller jusqu'à se substituer à la CAF. Ils ont proposé une prime pour les parents isolés de 100€ par enfant, alors que nous sommes là pour le travail, et que nous devons être récompensés pour le travail fourni et non pas pour notre situation familiale."
Thibault Rodrigue & Cédric Catan
Ariane Moulanier, déléguée syndicale du SMBEF au Crédit Moderne, explique la situation : "La direction nous a manqué de respect plusieurs fois durant ces négociations. Aujourd'hui encore ils nous manquent de respect, ils ne daignent même pas répondre à un mail ou aux personnes (la direction est en Guadeloupe). Pendant ces négociations, ils n'ont pas montré leur volonté de négocier. Ils ont fixé directement deux points de négociations prioritaires, qui sont la négociation salariale et la prime exceptionnelle, et sans même aller jusqu'à se substituer à la CAF. Ils ont proposé une prime pour les parents isolés de 100€ par enfant, alors que nous sommes là pour le travail, et que nous devons être récompensés pour le travail fourni et non pas pour notre situation familiale."
Thibault Rodrigue & Cédric Catan
