Une manifestation coordonnée entre les Antilles et la Guyane contre l'obligation vaccinale
Environ 400 manifestants se sont rassemblés devant l'agence régionale de Martinique pour dire leur rejet du passe sanitaire et de l'obligation vaccinale.
La Martinique, la Guadeloupe et la Guyane étaient unies dans une mobilisations conjointe ce jeudi matin.
Plusieurs centaines de manifestants réunis dans ces trois territoires se sont mobilisés pour dire non à l'obligation vaccinale et au passe sanitaire, qui doit entrer en vigueur progressivement au cours du mois d'octobre.
En Martinique, dès le lundi 11 octobre, le passe sanitaire sera obligatoire pour les professionnels, mais aussi pour les visiteurs eu patients du CHUM par exemple (hors urgence).
Des contrôles commenceront lundi prochain. Quant à l'obligation vaccinale, les soignants devront présenter une première dose à compter du 24 octobre et un schéma vaccinal complet, le 14 novembre.
En Martinique, les manifestants s'étaient réunis ce matin devant le CHUM à 8 heures. Avant de se diriger vers l'agence régionale de santé à l'Etang Z'Abricot, à partir de 9 heures.
Environ 400 personnes ont participé à ce rassemblement. Dans la cour de l'immeuble Agora, les participants qui avaient répondu à l'appel de plusieurs syndicats dont la CGTM-Santé et l'UGTM-Santé se sont installés devant un écran géant.
Ils ont ainsi assisté en live stream aux manifestations qui avaient lieu au même moment en Guadeloupe et en Guyane. Une convergence des luttes nécessaire pour les organisateurs. "Il était important pour nous de dire à ce gouvernement que nous ne sommes pas isolés. La résistance se fait sur tous les territoires, tant dans l'Hexagone, que dans le monde entier", a dit Magalie Zammor, secrétaire générale de la CGTM-Santé.
Claude, employé administratif dans une entreprise médicale, a pour sa part écouté attentivement les arguments avancés par les manifestants guadeloupéens. "Nous partageons la même pensée, la même philosophie et la même lutte. On ne peut que s'unir", observe-t-il. Et de préciser : "on n'est pas contre la vaccination en soi mais il faut juste nous donner le choix de le prendre ou pas. Aucun élément n'est concluant pour injecter ce produit en toute confiance".
Les manifestants ont rendez-vous au CHUM lundi prochain (11 octobre 2021), jour de la mise en application du passe sanitaire.
