Vedettes tropicales : « au moins un service minimum », implore une usagère

Par 14/11/2023 - 12:25 • Mis à jour le 14/11/2023 - 18:07

Les Vedettes Tropicales sont à l'arrêt depuis une semaine déjà. Chez les usagers, on cherche des solutions.

    Vedettes tropicales : « au moins un service minimum », implore une usagère

Les bateaux des Vedettes Tropicales n'assurent plus les liaisons entre Fort-de-France et les Trois-Îlets. Les salariés exercent leur droit de retrait. Alors que les discussions sont ouvertes entre la direction et les agents, les usagers galèrent.

Bloqués de part et d'autre de la baie de Fort-de-France, les passagers souhaiteraient que des solutions interviennent rapidement. C'est le cas de Nicole qui est en télétravail depuis le début du mouvement social.

Je suis vraiment impactée par cette grève, par rapport au fait que je n'ai pas la possibilité d'accéder au centre parce que je travaille sur le centre-ville. Du coup, il y a des rendez-vous professionnels qui sont reportés. Il y a des rendez-vous médicaux que je ne peux pas honorer. Depuis cette grève, je travaille à la maison

Pour se déplacer, Nicole doit passer par la route. Et ce n'est pas une mince affaire.

Soit je fais du covoiturage, soit je passe par le réseau SudLib ou je prends le bus pour accéder à Rivière-Salée et ensuite je prends un autre bus pour arriver. Par rapport à ça, effectivement, ça a une grande incidence sur ma journée parce que la durée du trajet est plus longue et par rapport au fait qu'il n'y ait pas de vedette, ça génère un petit peu plus d'embouteillage au niveau des Trois-Îlets

Nicole désespère de voir des solutions palliatives être mises en place pour soulager les voyageurs :

Ce que j'aurais aimé dire, c'est qu'au moins qu'il puisse y avoir au moins une vedette, c'est qu'au moins la rotation Fort-de-France - Trois-Îlets soit mise en place. Ce serait bien qu'il y ait au moins un service minimum qui soit mis en place, parce que je pense qu'il y a de nombreuses personnes qui sont impactées par rapport à cette grève

Un service minimum

Serge Sainte-Rose, président de l'association des usagers des vedettes maritimes, explique que les passagers vivent très mal cette situation.

Pour nous qui habitons notamment les Trois-Îlets, c'est deux heures d'embouteillage le matin, c'est l'impossibilité de pouvoir gérer nos déplacements. Donc on le vit très mal. Ce sont des étudiants, des élèves, des travailleurs qui ne peuvent pas accéder à leur travail. On peut comprendre le droit de retrait par rapport à la sécurité des navires. Mais, aujourd'hui, on ne comprend pas pourquoi il n'y a pas de service minimum ou de bus mis en place pour prendre le relai. Ce n'est pas que les Trois-Îlets qui voyagent mais aussi les Anses d'Arlet, Le Diamant, Rivière-Salée...

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