Coronavirus : les distilleries locales luttent contre la pénurie de solutions hydroalcooliques

La distillerie Saint-James fournissait déjà une trentaine de pharmacies en alcool de canne. Mais depuis l’arrivée du coronavirus, les stocks de solutions hydroalcooliques ont fondu comme neige au soleil. De nombreuses pharmacies ont décidé de produire leur propre solution hydroalcoolique. Mais pour cela elles ont besoin de la matière première, l’alcool. La distillerie Saint-James a vu sa demande en alcool de canne augmenter ses derniers jours. Pour répondre à la demande ils ont dû limiter la quantité d'alcool de canne par client sinon c'est la rupture d'approvisionnement.

Hier (jeudi 19 mars), une coupure de l’alimentation électrique dans la commune de Sainte Marie a permis aux équipes d’EDF d’augmenter la puissance électrique de la distillerie. Jean-Claude BENOIT, directeur général des Rhums Saint James donne quelques explications au micro de Jean-Marc Pulvar

Le groupe GBH, à travers sa distillerie de Rhum JM et ses Etablissements Clément, a décidé de produire directement un produit finis et de le distribuer gratuitement aux personnels de santé, de l’armée, de la gendarmerie et des pompiers. En relation avec la préfecture de la Martinique et l’ARS, une première livraison de 5000 litres sera organisée courant de semaine prochaine.

« Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, et compte tenu du risque de pénurie de gel hydroalcoolique, GBH, à travers sa distillerie de Rhum JM et ses Etablissements Clément, a adapté son process de production de rhum pour être en mesure de fabriquer une solution hydroalcoolique et d’en organiser le conditionnement », a précisé le groupe dans un communiqué de presse.