De nouveaux logements sociaux en construction au Morne-Rouge
Ce mercredi matin (23 novembre), la première pierre d’un projet de constructions de logements sociaux au Morne-Rouge a été posée en présence du préfet de Martinique, du président de la collectivité et de la maire de la commune.
Cette opération de construction de 31 logements sociaux au Morne-Rouge est menée par la société Ozanam et Action Logement. La future résidence comprendra 25 logements sociaux classiques et 6 logements très sociaux, allant du T2 au T4.
Répondre à la demande
Il faut dire que la demande de logements est importante sur la commune, selon le directeur d’Ozanam, Antoine Roffian :
La société Ozanam aujourd'hui on avait 24 logements seulement sur le Morne-Rouge. Pour nous c'est très important parce que ça double notre parc sur la commune de Morne-Rouge. C'est une commune où il y a des besoins puisqu'il y a actuellement 116 demandes sur le serveur national d'enregistrement qui recense l'ensemble des demandes de logement social. Avec cette offre de 31 logements, on devrait permettre le relogement d'un certain nombre de familles.
Sur la commune du Morne Rouge, la société Ozanam prévoit également un internat en partenariat avec la Maison Familiale et Rurale pour accueillir des formations et loger les personnes qui les suivront.
Une deuxième opération doit voir le jour en centre-bourg du Morne-Rouge pour loger des personnes âgées.
Des opérations complexes
Cet ensemble vient d’un partenariat entre l’État, Action Logement et Ozanam, mais le renouvellement des logements en centre-bourg est une opération délicate. Celle-ci a entraîné des surcoûts comme le précise Antoine Roffian :
Des opérations comme ça en centre bourg sont des opérations complexes à sortir. On a eu des sujets techniques avec problèmes de fondations spéciales. Il y a eu de l'amiante... C'est un bâtiment qu'il a fallu démolir. Ça a été un petit peu compliqué. Du coup, il y a eu des surcoûts importants et je tiens à remercier l'ensemble des financeurs qui nous ont accompagnés, notamment l'État avec la LBU, mais surtout le groupe Action Logement qui a permis de boucler le budget. Il y avait 1,4 million de surcoûts pour une opération globale de 5,6 millions, sans ces aides, on n'aurait pas pu sortir l'opération.
La construction des 31 nouveaux logements rue Adrien Pâques devrait durer 14 mois.
