Des employés de l'AMEP veulent être associés à la procédure de redressement judiciaire

Par 13/12/2017 - 12:30 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:10

Quel avenir pour l'AMEP ? C'est la question qui anime l'ensemble des composantes de l'association. Face aux errements de la direction, des salariés de l'établissement d'enseignement privé ont monté un collectif pour se faire entendre dans ce dossier.

    Des employés de l'AMEP veulent être associés à la procédure de redressement judiciaire

Un collectif de salariés et sympathisants de l’AMEP s’est monté le 13 novembre dernier à l’occasion de la dernière Assemblée Générale. Il comprend une vingtaine de membres (des enseignants mais aussi des personnels administratifs et des parents d’élèves). Et de nouveaux membres s’en rapprochent tous les jours.

Pour formaliser leur action, une lettre ouverte de 3 pages a été rendue publique récemment. Dans ce courrier, les membres du collectif remontent le fil des événements qui secouent l'association depuis mars 2016 lorsque le directeur général a été remercié.

Ils y dénoncent également l’inaction de l’administrateur judiciaire chargé de leur dossier (Maitre Miroite) et pointent du doigt le manque de communication du Conseil d’Administration. Selon le collectif les décisions du CA défient toute logique notamment concernant le redressement judiciaire ainsi que la valse des cadres menées ces derniers mois (des enseignants ont notamment été nommés à des postes clés comme DAF ou Proviseur alors qu’ils n’ont pas le temps (puisqu’ils cumulent avec leur poste de prof) et pas forcément les compétences requise). S'ajoute à cela, le refus par le conseil d'administration de la proposition de reprise faite par le diocèse de Martinique.

Les membres du collectif ont pris l'attache d'un avocat et devraitent déposer un recours auprès du Tribunal de Grande Instance de Fort de France pour qu'ils puissent participer à la procédure collective menée par l’AMEP.

Ils appellent à la mobilisation de tous les salariés, des parents d’élèves mais aussi de manière plus large de la population martiniquaise pour sauver cette institution qui a plus de 40 ans.