Des représentants des grandes écoles de passage chez nous !

Par 22/01/2016 - 17:16 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:25

4 délégations composées de représentants d'établissements d'enseignement supérieur sont de passage en ce moment en Martinique; ils vont à la rencontre des élèves intéressés par un formation d'excellence.

    Des représentants des grandes écoles de passage chez nous !
Jusqu'à ce samedi 23 janvier 2016, plusieurs délégations représentant des'établissements d'enseignement supérieur sont en Martinique. Ils participent aux journées nationales des cordées de la réussite ! On note la présence de l'Institut d'Etudes Politiques de Bordeaux, l'Institut National de Sciences Appliquées de Lyon, l'Ecole FERRANDI qui offre l'un des meilleurs enseignements de cuisine française et des représentants de HEC.

Les enseignants qui ont fait le déplacement vont à la rencontre des élèves intéressés par une formation d'excellence. Durant la semaine, a l'INSA de Lyon a pu présenter au CIO de Trinité l'ensemble des cursus possibles pour un étudiant martiniquais. Pour y accéder, il faut bien évidemment avoir un bon niveau. Sur les 14 000 candidats chaque année, seuls 2500 d'entre eux obtiennent une place."C'est très sélectif ! On a des élèves, quand ils rentrent en première année ils sont vraiment de très bon niveau", explique Guy Carton agrégé en Génie Mécanique à l'INSA de Lyon. Une exigeance qui ne fait pas peur aux plus motivés !"Je pars du principe que quand on veut on peut" a indiqué Rachelle, une lycéenne de terminale S.

L'INSA de Lyon a mis en place de nombreux dispositifs afin d'accompagner les élèves et faciliter leur adaptation."Ce n'est pas parce que vous êtes loin que ce n'est pas possible pour vous! Tout est fait afin de faciliter l'installation des étudiants. Ceux qui viennent chez nous ont obligatoirement une chambre réservée sur le campus, ils sont logés nourris avec 3 repas par jour 7 jours sur 7", a précisé Guy Carton.

Cette année le constat est unanime : moins d'étudiants antillais semblent intéressés par un cursus à l'INSA. "En moyenne on a 35 candidatures sauf cette année où il y a une baisse caractéristique, on ne sait pas trop d'où cela peut venir mais en discutant avec les lycées d'ici, ils ont tous dit qu'il y avait une baisse dans la pyramide des âges, il y a de moins en moins élèves donc forcément moins de candidats", a précisé Guy Carton.

Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville