Eugène Larcher défend la hausse des impôts dans le Sud

Par 27/12/2016 - 19:28 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16

Le président de l'Espace Sud a une nouvelle fois défendu la hausse des impôts locaux fléchés vers la communauté d'agglomération. Mardi matin (27 décembre 2016) lors d'une conférence de presse, il a assuré que les charges de personnel n'y étaient pour rien, pointant le doigt vers la baisse des dotations de l'Etat et la multiplication des compétences de l'Espace Sud.

    Eugène Larcher défend la hausse des impôts dans le Sud
« Nous n’avions pas le choix !!! »… C’est le message qu’ont martelé les élus communautaires de l’Espace Sud, ce mardi matin lors d'une conférence de presse. Ils répondent ainsi aux différentes critiquent qui fustigent la hausse des impôts locaux dans le sud.

Face aux médias, le Président de l'Espace Sud, Eugène Larcher et ses vice-présidents ont livré leurs explications sur les augmentations des impôts locaux. "L'augmentation aurait été beaucoup plus importante si je n'avais pas réagi. Cela aurait été pire si avec les deux autres présidents de communauté d'agglo, je n'avais pas rencontré le président du SMTVD (Syndicat Mixte de Traitement et de Valorisation des Déchets) pour lui dire que la hausse de 1,5 millions sur une année était trop importante. Sur les charges du personnel, elles ne représentent que 13% du budget de fonctionnement. Cela ne peut pas être à l'origine de la hausse. C'est vrai que nous avons récupéré des compétences avec des moyens financiers qui ne suivent pas. À partir du 1er janvier nous allons récupérer la maison de l'emploi, le personnel du Sicsm et nous allons aussi récupérer le personnel des offices de tourisme", explique Eugène Larcher.

La Taxe d’Habitation, les Taxes Foncières et la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères vont toute connaître une augmentation de leur taux de prélèvement.

Pour un ménage moyen, cette hausse devrait globalement avoisiner la centaine d’euros. C’est la première fois que l’Espace Sud est contraint à cette extrémité mais la baisse continue de la Dotation Globale de Fonctionnement et la multiplication des transferts de compétences n’ont pas laissé le choix.

Il a fallu solliciter le contribuable pour maintenir un niveau de service (au moins) équivalent pour la population.

Karl Lorand et Dominique Girault