Insécurité routière : la grogne des riverains de la cité Grande Anse, aux Anses d’Arlet

Les riverains de la cité Grande Anse sont mécontents. Depuis deux ans, ils écrivent à la mairie des Anses d’Arlet pour que l’insécurité liée au trafic routier cesse.

Selon les habitants, le trafic est disproportionné par rapport à la capacité de la route. Les week-ends, les jours fériés et les jours d’arrivée des bateaux de croisière il est tel qu'il oblige la déviation dans la cité.

La situation, aux dires des riverains, devient invivable, comme l’explique Françoise Vaudran, qui habite la cité.

Ça fait des années que ça dure. On a déjà adressé au moins quatre courriers. Aucune réponse, aucune manifestation de la municipalité (…) On n'en peut plus. Nous ne sommes pas en sécurité parce que les gens passent très vite. Donc nous avons dit stop, sachant qu'ils nous ont jamais demandé si nous sommes d'accord pour que les voitures puissent passer dans la cité. En fait, ils ont fait ce système-là pour désenclaver.

Menace de blocage

Dans un courrier adressé à la mairie le 23 janvier dernier, les riverains de la cité de Grande Anse ont indiqué qu’ils comptaient bloquer l’entrée de la cité,  samedi 10 février.

Finalement, la manifestation n’a pas eu lieu, la mairie ayant entamé les démarches nécessaires pour l’installation de dos d’âne, comme l’explique Françoise Vaudran.

Il y aura sept ou huit dos d'âne, des ralentisseurs mais démontables. Et voilà la solution. Ils nous ont dit de leur donner le temps de mettre tout cela en place. Donc on attend. On a dit de ne pas trop tarder non plus et une réunion est prévue, parce qu'il n'y a pas uniquement ce problème dans la cité de Grande Anse. Ils nous ont encore dit qu’ils vont chercher une autre solution parce que c'est temporaire.

Les riverains laissent un délai de 1 mois et demi à la municipalité pour passer concrètement à l’action.

Le cas échéant, la manifestation sera de nouveau envisagée, avant qu’un accident grave ne se produise.