Les problèmes de voisinage, une situation difficile à gérer

Par 03/02/2015 - 15:15 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40

Selon le bailleur social Martiniquais SIMAR, les conflits de voisinage sont de plus en plus fréquents. Les causes de ces conflits varient d'une situation à l'autre : nuisances sonores, tapage nocturne, odeur de cigarette... Une situation délicate que les protagonistes vivent mal.

    Les problèmes de voisinage, une situation difficile à gérer
Marie habite depuis 5 mois à la Cité Petit Manoir située au Lamentin. Depuis son arrivée elle importunée par les nuisances sonores des voisins mais elle ne souhaite pas déménager; elle voudrait épuiser tous les recours possibles et trouver une solution. Elle nous a indiqué avoir déposé plainte depuis décembre 2014 à la police nationale et municipale ; elle a également écrit à la direction de la SIMAR, son bailleur, en vain.

Marie est fatiguée des nuisances en tous genres de ses voisines « J’ai des problèmes de nuisances de jour comme de nuit de la part d’une locataire qui habite au dessus : elle traîne des chaises, des objets tombent volontairement... »

La fille de sa voisine de Marie est fumeuse, et selon elle, cette dernière n’agit pas beaucoup mieux que sa maman « Elle fume sur son balcon et sa cendre de cigarette tombe sur mon palier. »


Des voisins bruyants, même la nuit

Marie de son côté est maman d’une adolescente, cette dernière est épuisée par la situation qui devient invivable. Elle a même demandé à sa mère des somnifères afin de pouvoir dormir correctement !


Les conflits de voisinage sont monnaie courante

Les conflits de voisinage sont de plus en plus fréquents, une problématique difficile à régler pour les bailleurs sociaux. « Ce sont des problématiques qui sont parfois très difficiles à régler, cela fait appel a des problèmes d’éducation, de savoir vivre, de tolérance et d’éducation. Quand on a ce genre de conflit à régler nous essayons d’abord de créer un lien entre les familles car souvent ce sont des problèmes d’incompréhension. » a indiqué Anicet Tomet, la directrice adjointe de la clientèle et du patrimoine à la SIMAR.

Les bailleurs comptent généralement sur le dialogue entre les protagonistes pour que les troubles cessent. Si ce n’est pas le cas, il y a la mise en demeure, l’expulsion elle reste rare.

Audrey Ollon et Yvonne Guilon