Nouvelle mobilisation pour le maintien des contrats aidés

Par 15/09/2017 - 10:54 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:29

L’éducation nationale se mobilise à nouveau ce vendredi 15 septembre. Les chefs d’établissements rejoignent la mobilisation pour réclamer le maintien des contrats aidés en Martinique. De nombreux établissements dans le secondaire sont fermés.

    Nouvelle mobilisation pour le maintien des contrats aidés

Après la démonstration de force ce jeudi 14 septembre 2017 (près de 400 personnels enseignants et administratifs, mais aussi des parents d’élèves devant le Rectorat), les chefs d’établissements ont décidé de rentrer dans la danse ! « Une catastrophe humaine due aussi à sa brutalité » selon Raymond Alger chef d’établissement et responsable d’organisation syndicale de personnels de direction. Près de 700 personnes sont à nouveau présentes devant le Rectorat à Terreville. Une rencontre avec la Rectrice est possible dans la journée.

Qui sont ces contrats aidés ?

Aujourd’hui, en Martinique, 3 555 personnes en bénéficieraient en 2017, tout domaine confondu, contre 6 650 en 2016. Soit une baisse de 50% en un an. Ils existent depuis plus d’une trentaine d’années, sous différents noms, mais les contrats aidés ont un seul but : aider les personnes éloignées de l’emploi à renouer avec le monde du travail.

Trois types de contrats aidés

Le CAE, le contrat d’accompagnement à l’emploi réservé aux services publics, le CIE, le Contrat initiative emploi, son équivalent pour le secteur privé et l’Emplois d’avenir réservé aux jeunes entre 16 et 25 ans, utilisé dans le privé et dans le public. Souvent rémunéré au SMIC et financés en moyenne à 70% par l’Etat, ils durent 12 mois et ne sont renouvelables qu’une seule fois. A la fin du contrat, le bénéficiaire peut être embauché définitivement par son employeur, ou être remercié et bénéficier d’une indemnité chômage. Il bénéficie aussi de l’accompagnement de Pôle Emploi.

La limite des contrats aidés

L’employeur s’engage à étudier le projet professionnel du bénéficiaire et à financer aussi sa formation. Un tuteur doit être nommé au sein de l’entreprise, mais selon nos sources, 8 fois sur 10, il n’en est rien.

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