Pourquoi les nouvelles résolutions de la nouvelle année sont souvent illusoires
Chaque passage à l’année suivante, c’est le même rituel : chacun se fixe un cap à tenir pour les 365 jours à venir En réalité, ces résolutions résistent rarement à l’écueil du temps. Fred Galva, psychologue, explique en quoi elles sont nécessaires mais « illusoires ».
Comme chaque année, nous prenons des résolutions dès le 1er de l’an. Nous y croyons fermement, mais pour beaucoup d’entre nous… difficile de s’y tenir.
Alors, pourquoi faisons-nous cela ? Comment y remédier et tenir ? Comment la tendance du développement personnel nous pousse à une plus grande introspection et l’envie de se donner des objectifs ?
Fred Galva, psychologue, est revenu longuement sur ces questions.
C’est important de croire que l’on peut mieux faire que l’année précédente, il faut croire en ses ressources : porter l’espoir que nous pouvons gagner et renforcer nos potentiels. D’un point de vue symbolique, l’année nouvelle, c’est intéressant car ça permet de prendre des résolutions. Mais, comme le dit le proverbe, « l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Donc, on prend de très bonnes résolutions qui, juste après l’épiphanie, ont déjà commencé à voir leurs limites
Pour Fred Galva, elles représentent un rituel que chacun réalise, en y croyant plus ou moins.
Ça nous renouvelle, ça nous donne l’illusion de nous renforcer, de nous compléter, d’avoir colmaté toutes les brèches de l’année précédente. Mais, bien entendu, je parle d’illusion car d’une année à une autre, d’une nuit à une autre, nous n’avons pas forcément changé, notre histoire n’a pas forcément changé
Et vous, quelles sont vos résolutions pour 2024 ? Arriverez-vous à les tenir tout au long de l’année ?
À ÉCOUTER Entretien de Fred Galva avec Debora Ambroisine
