TCSP : des arrêts criblés de balles, des BHNS à l'arrêt et une nouvelle réunion

Par 09/04/2018 - 09:50 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:43

Le Transport Collectif en Site Propre est plus que jamais à l'arrêt. Un peu plus d'un an après le début de la marche à blanc, aucune solution en faveur de la mise en route des BHNS ne semble pointer son nez. En attendant, les infrastructures subissent les incivilités de certains individus.

    TCSP : des arrêts criblés de balles, des BHNS à l'arrêt et une nouvelle réunion

Voilà exactement 382 jours que la marche à blanc avait été lancée. Pas grand chose n'a changé puisque cela fait une peu plus de 3 mois qu'aucun des 14 bus n'est en circulation que ce soit dans le centre de maintenance ou ailleurs.

Alors bien sûr, les discussions entre la CFTU et Martinique Transport se poursuivent. Mais des sources proches du dossier précisent que c'est avec beaucoup de difficulté. Les négociations puisqu'il s'agit de cela sont loin d'aller vers un accord notamment sur la question du coût d'exploitation.

Des bus sans garantie

D'un autre côté, la garantie des BHNS s'est terminée fin décembre dernier. Une situation qui aura forcément une répercussion sur le coût de l'exploitation puisque certaines pannes ne sont plus prises en charge par le fournisseur des BHNS Van Holl.

Le technicien mis a disposition est parti en début d'année après deux ans passés à s'occuper de la maintenance des bus.

Des infrastructures dégradées

Outre les bus, l'état des équipements devient préoccupant. Toute une série d'actes de vandalisme a été enregistré sur plusieurs stations différentes. La palme de la dégradation la plus coûteuse revient à l'incendie du quai de l'arrêt de Lézarde Nord qui est estimé à 16 000 euros

Sans oublier les vitres blindés de 7 stations qu'il a fallu remplacer après qu'elles aient été la cible de tires à  balles réelles. Et La liste est encore longue puisque les bancs et les armoires ou encore l'éclairage ont été les cibles des vandales. Certaines caméras de la CFTU ont été volées, des panneaux d'information ou encore des distributeurs de tickets cassés.

En 2017, la facture étaient de 100 000 euros. Cette année elle avoisine déjà les 25 000€.

Une lueur d'espoir subsiste encore puisque une rencontre est prévue dès demain entre la CFTU et Martinique Transport pour faire le point notamment sur le coût d'exploitation.