Tremblement de terre : "Il faut regarder les choses objectivement et se dire que ce risque là existe"

Par 28/04/2015 - 14:32 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:36

Suite au violent séïsme qui a touché le Népal la semaine dernière, l'Université Populaire et de Prévention et des Risques souhaite attirer l'attention sur ce risque réel en Martinique.

    Tremblement de terre : "Il faut regarder les choses objectivement et se dire que ce risque là existe"
Le Népal enregistre un lourd bilan suite au seisme qui a secoué le pays samedi dernier; on parle pour l'instant de plus de 5 000 morts. Un tel événement nous rappelle qu'en Martinique nous sommes fortement exposés à ce risque naturel et que nous ne sommes pas à l'abri d'une catastrophe de ce genre. Disposons-nous de moyens conséquents pour y faire face ? Sommes-nous suffisamment sensibilisés ? Sommes-nous préparés ? Pas exactement se lon Albéric Marcelin, Président de l’Université Populaire de la Prévention et des Risques. D'ailleurs, il envisage de déposer une plainte contre x - en cas de catastrophe d’une telle ampleur - pour négligeance causant la mise en danger de la vie d’autrui.

Selon Albéric Marcelin, la population néglige ces questions de sécurité, certains pensent même que cela n'arrive qu'aux autres."Il y a ce fameux sentiment d'invincibilité, oui cela va arriver au Népal en Haiti mais pas chez nous, parce que nous serions les enfants gâtés du bon dieu. Il faut regarder les choses objectivement et se dire que ce risque là existe et il faut qu'on le traite en amont; en Martinique il y a assez de matière grise au mètre carré pour qu'on puisse pour notre propre sécurité nous organiser... On a pas le choix." a indiqué Albéric Marcelin

Le président de l'UPPR a également précisé que les récents événements tragiques survenus au Népal devaient permettre une prise de conscience - notamment de nos élus - en cette période électorale capitale pour la Martinique."Le souhait c'est que cela devienne une question centrale à l'occasion des prochaines élections pour la mise en place de l'assemblée unique." a t-il complété.

Audrey Ollon et Frédérycke Mitrail