Un tour du monde à la voile, sans produire de déchet

Par 10/02/2017 - 17:29 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:15

Un tour du monde à la voile, sans produire de déchet, c'est un défi que quatre amis ont souhaité relever. Partis de Bretagne avec leur voilier à la conquête d'un monde plus propre, le 12 novembre 2016, ils sont actuellement en Martinique pour sensibiliser les martiniquais avec de nombreuses rencontres de prévues.

    Un tour du monde à la voile, sans produire de déchet
Le Sailing for change, un défi pour remettre en question notre mode de consommation.

C'est l'histoire de quatre amis partis de Bretagne avec leur voilier, le 12 novembre 2016 à la conquête d'un monde plus propre. Un tour du monde à la voile, sans produire de déchet, c'est leur objectif.

Les quatre matelots se donnent deux ans pour réaliser ce tour du monde.

En tout, une trentaine d'escales est prévue et sur leur parcours, des rencontres avec les scolaires et des associations sont prévues.

Brendan, Igor, Joaquim et Robin sont arrivés en Martinique, le 22 janvier 2017 à bord de leur voilier de 12 mètres, baptisé l'Ekolibri. Un bateau-laboratoire, dans lequel l'équipage a installé un tas d'astuce pour réduire leur déchet poules, potager notamment.

L'Ekolibri est un voilier propre mais aussi auto-suffisant en énergie.

Pour Brendan Goumon le responsable scientifique de l'expédition « Sailing For Change », se mettre au zéro déchet n'est pas toujours évident, surtout sur un bateau, alors il faut être organisé.



Durant leur voyage autour du monde, les quatre matelots en profiteront pour réaliser des reportages pour mettre en avant les projets des associations locales, comme le Carbet des Sciences chez nous. Ils réalisent également une web série.



Ce vendredi soir (10 février 217) justement, ils organisent en collaboration avec le Carbet des sciences, une conférence pour présenter leur projet au centre nautique des Anses d'Arlets de 18 heures à 20 heures.

En ce qui concerne les déchets, chaque année, près de 4 milliards de tonnes de déchets sont produits dans le monde par l’activité humaine.

Seulement 20% sont revalorisés et les 80% restant finissent dans les incinérateurs, les décharges. Pour certains dans la nature.

La majorité de ces déchets polluent les terres et les océans.

Selon un rapport de la Fondation Ellen MacArthur, en 2050 il y aura plus de plastique que de poisson dans les océans, si notre mode de consommation de change pas.

En tout cas, l'équipage reprendra la mer ce dimanche 12 février 2017, direction la Guadeloupe, puis Haïti pour sensibiliser le maximum de personne.

Sullyvan.D avec Olivia Lebrun