Une matinée consacrée à la politique de démoustication

Par 24/10/2017 - 08:27 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:19

Sous l'égide de la CTM et de l'ARS, l'ensemble des acteurs de la démoustication étaient réunis lundi (23 octobre 2017) pour organiser plus efficacement la lutte contre le moustique. Manque de moyen humain, flambée des prix des moyens de lutte, mais aussi articulation entre les orientations politiques dans ce domaine et les actions sur le terrain étaient au menu du jour.

    Une matinée consacrée à la politique de démoustication

Mieux s'organiser contre la démoustication et lutter contre les épidémies, c'était l'objectif de la matinée d'échanges entre les mairies, l'ARS et la CTM. Ils s'étaient réunis à Plateau Roy pour aborder différents points pour être plus efficaces à l'avenir sur l'ensemble de l'ile. Que ça soit la dengue , le chikungunya ou le zika , ces épidémies ont fait des ravages au sein de la population. 

Selon l'ARS, ce sont près de 43000 arrêts maladies qui avaient été souscrits en 2016. Il y a urgence à prendre les choses au sérieux.

Et deux problématiques majeures ont été relevées par les participants à cette rencontre. Tout d'abord le manque d'effectif des agents municipaux qui se trouvent en première ligne de la lutte anti-moustiques. "Hors période épidémique, il y a un manque d'agents techniques pour aller sur le terrain faire des visites. L'objectif c'est de trouver des moyens humains pour renforcer les équipes hors des périodes épidémiques", souligne Gina Jean François la responsable du service développement durable , environnement , et démarches écocitoyennes à la ville du Gros Morne.

L'autre inconvénient, et non des moindres, c'est la hausse des prix des produits répulsifs en période épidémique. Une spéculation jugée inadmissible par les participants de cette réunion. "On s'est rendu compte de la flambée du prix des répulsifs mis à disposition de la population. Il y avait des disparités entre les pharmacies et les fournisseurs de répulsifs. lors des épidémies, on s'est rendu compte que tout le monde ne pouvait pas avoir accès à ces répulsifs notamment les personnes démunies. Il faut intégrer ces répulsifs dans la lutte contre la vie chère", indique Jean-Luc Fosse, adjoint au maire de Sainte-Anne, référent aux risques majeurs.