Une première plénière pour le contrat de rivière du Galion

Par 18/05/2017 - 08:47 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:49

Répartis sur quatre commune, la rivière Galion et ses affluents sont régis depuis décembre 2016 par un contrat de rivière. Mercredi s'est tenue la première assemblée plénière de cette instance. 66 actions de préservation et de restauration de ce cours d'eau ont été répertoriées.

    Une première plénière pour le contrat de rivière du Galion

Signé le 15 décembre 2016, le contrat de rivière de la rivière Galion est officiellement entré en action dans le cadre de sa première réunion plénière.

Mercredi (17 mai 2017), la première séance plénière a rassemblé la CTM par laquelle passeront les fonds (européens et subventions) qui permettront de financer les projets, les porteurs de projets (agriculteurs, industriels, associations qui veulent œuvrer pour la rivière du Galion) et les accompagnateurs comme l'Office de l’Eau. Les élus de Cap Nord étaient également présents. Ce sont ces derniers qui portent le projet.

Le projet court sur 5 ans (2017-2022) et prévoit 66 actions à mener pour préserver restaurer cette rivière mais aussi faire en sorte que tous les acteurs qui évoluent autour d’elle (agriculteurs, industriels, riverains) puissent en profiter de manière raisonnée.

C'est l'Office de l'eau qui accompagnera Cap Nord et ses partenaires sur ce volet. "On espère que dans 5 ans, nous aurons résolu les problèmes qui se posent. C'est déjà en bonne voie pour certains. Des efforts particuliers ont été faits notamment sur les pollutions sur ce bassin versant. L'objectif c'est une meilleure maîtrise des consommations en eau, l'amélioration de la performance des réseaux, une agriculture plus respectueuse des milieux aquatiques", détaille Loïc Mangeot, directeur général de l'ODE.

Une enveloppe d’à peu près 9 millions d’euros sera dévolue à la réalisation de ce contrat de Rivière. C'est la Collectivité Territoriale de Martinique qui dispatchera les fonds. "Par méconnaissance de certains textes ou de certaines pratiques, les porteurs de projet nous envoie des dossiers incomplet. C'était très important de dire que si la CTM et l'Office de l'eau sont là pour prendre pleinement leur part dans ce contrat, il fallait vraiment prendre conscience que tous se mettent au travail et bien ficeler les dossiers", a précisé Marie-France Toul, vice-présidente de l'Assemblée de Martinique.