Nés… un 29 février : « on fête une fois tous 4 ans, ça donne des forces pour continuer longtemps »
Leur date d’anniversaire n’apparaît dans le calendrier grégorien qu’une fois tous les 4 ans, lors des années bissextiles. Plutôt que de se lamenter, trois Guadeloupéens expliquent en quoi cette singularité est, en réalité, un avantage. Témoignages.
En ce 29 février c’est un jour spécial pour quelques-uns d’entre vous qui fêtez votre anniversaire. C’est en effet un événement qui arrive tous les 4 ans en année bissextile. Comment cette situation est-elle vécue par les intéressés, y a-t-il eu au fil des ans une frustration qui s’est installée ?
Max Rippon, Gladys Morvan et Delphine Chevry sont nés un 29 février et vous allez l’entendre, ne pas fêter son anniversaire tous les ans sonne plutôt comme une bénédiction pour eux parce qu’ils se sentent uniques.
Pour moi, c’est plutôt une grande fierté. Tous les 4 ans, je suis fêtée encore plus. Et tous les ans, je suis fêtée pendant deux jours en général, le 28 février et le 1er mars. Il y a 36 ans, on a demandé à ma maman si elle ne voulait pas décaler sa date d’accouchement, elle a refusé
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Le 29 février, un jour spécial
Comme tous les 4 ans, le calendrier compte 366 jours et non 365. Il compte donc un jour en plus, qui est le 29 février, signe d'une année bissextile.
Cette pratique remonterait à l'Antiquité romaine et à Jules César, qui, en voulant organiser le système calendaire romain, aurait décidé de s'aligner sur la rotation de la Terre autour du Soleil), d'une durée de 365,2422 jours.
Comme il était impossible d’instaurer des quarts de jours chaque année, le nombre de jours d’une année a été arrondi à 365. C’est ainsi que, tous les ans, un quart de journée s'ajoute au décompte et que, tous les 4 ans, un 29 février apparaît pour combler la différence.
