Déterminés, les infirmiers libéraux reçus à l’ARS
Les infirmiers libéraux ont été reçus à l’Agence Régionale de Santé (ARS) à 11h30. Ce matin (lundi 26 février), ils ont organisé une opération molokoy pour réclamer de meilleurs salaires.
150 infirmiers libéraux ont défilé en opération molokoy sur l’autoroute ce lundi matin.
Le cortège est parti à 7h30 de la Galléria et est arrivé vers 11h à l’Agence régionale de santé (ARS), à l’Etang Zabricot (Fort-de-France).
Depuis 11h30, une délégation de 7 infirmiers libéraux est reçue par la direction de l’ARS.
Une plateforme de revendications
L’occasion de transmettre leurs revendications et notamment une demande de revalorisation de leurs actes médicaux…
Rassemblés devant les portes de l’ARS en attendant la fin de la réunion, les autres infirmiers libéraux font front.
C’est le cas de Béatrice Saé. L’infirmière libérale explique les raisons de sa participation.
Nous restons là car nous avons envie de nous faire entendre. Nous avons essayé de chercher toutes sortes de solutions mais nous n’avons pas été entendus. Nous voulons des soins de qualité pour la population mais aussi des moyens nécessaires pour être en mesure de soigner toute la population. On se reconnaît tous face à une petite mamie qui se retrouve seule. C’est difficile, pour nous, de lui refuser certains soins ou de lui dire que l’on n’a pas le temps. C’est prioritairement notre bon cœur qui fait qu’on est toujours au service de la population. Contrairement à ce que la population pense, l’époque des infirmiers aisés, qui se remplissent les poches, c’est révolu. Nous soignons par conviction, davantage que pour autre chose
Le Syndicat national des infirmiers libéraux de Martinique n’a, pour sa part, pas appelé à la mobilisation aujourd’hui. Mais le SNIL 972 soutient tout de même le mouvement, assure David Davidas, le président du SNIL 972.
Les autres syndicats n’ont pas donné de consignes mais nous n’empêchons pas, bien sûr, d’aller manifester. Nous sommes une seule profession et nous sommes confrontés aux mêmes difficultés. Au niveau national, nous avons obtenu un rendez-vous le 21 février dernier, un rendez-vous avec le ministre délégué de la Santé et de la prévention, Frédéric Valletoux. Nous avons pu échanger avec lui sur la situation des infirmiers libéraux et sur la colère qui grondait au sein de notre profession. Nous avons obtenu quelques avancées sur les réingéniérie du métier, la vie conventionnelle, etc… Nous avons pu faire passer les difficultés que nous vivons au quotidien, notamment avec les partenaires locaux, que sont la Caisse et l’ARS
