Grève aux urgences de La Trinité : les syndicats dénoncent des intimidations de la part de la direction

Par 28/11/2023 - 17:57 • Mis à jour le 29/11/2023 - 06:29

Le ton est monté aujourd’hui (28 novembre) dans le conflit aux urgences de l’hôpital de La Trinité. En grève depuis hier, le personnel dénonce des intimidations du côté de la direction.

    Grève aux urgences de La Trinité : les syndicats dénoncent des intimidations de la part de la direction
La grève se poursuit

Depuis hier, le personnel des urgences de l’hôpital de La Trinité est mobilisé et demande de meilleurs moyens pour travailler. Après quelques avancées concernant la prise en charge des patients à l’accueil des urgences, la réunion organisée avec la direction a finalement échoué après deux heures de discussions.

« Le ton est monté »

Les grévistes ont quitté la table de négociations, dénonçant des intimidations de la part du directeur adjoint. Jennyfer Loutoby, infirmière et porte-parole du personnel :

La réunion a été écourtée parce qu'on a reçu des intimidations de la part de la direction par rapport à la forme plus ou moins de notre mouvement de grève. En fait, ils nous imposent des assignations et de continuer à travailler avec nos conditions qui se sont fortement dégradées. On a interrompu la rencontre. On a préféré partir parce qu'on n'arrivait pas à s'entendre. Le ton commençait à monter. On nous a menacés.

Pour la porte-parole, les conditions n’étaient plus réunies pour poursuivre l’échange :

Ce n'était pas du tout une réunion correcte avec notre direction. Pour le moment, il n'y a aucune rencontre de prévue. Ce qui nous embête principalement, en tout cas pour la prise en charge des patients, c'est le fait d'avoir une ambulance dédiée, une ambulance uniquement pour qu'on puisse transférer nos patients au niveau du plateau technique, là où tous les examens sont possibles. Tant que cela ne sera pas réglé, le mouvement, il continuera, malgré l'intimidation de la direction.

Le personnel en grève a indiqué compter sur le soutien de la population, car « on se bat pour l’amélioration de sa prise en charge », a précisé Jennyfer Loutoby.

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