Une soixantaine de rameurs rassemblés pour la 1ère édition de la Traversée du Sud

Dans le cadre de la 1ère édition de la Traversée du Sud, une soixantaine de rameurs étaient rassemblés ce mercredi à Sainte-Anne.

Les quatre bateaux plus un d'aviron traditionnel sont partis de la plage de la Pointe Marin et ont rallié Fond Lahaye à Schoelcher en un peu plus de 7 heures. Les rameurs participants se sont relayé sur le parcours. 

« De magnifiques images en tête »

Cette randonnée a pu bénéficier d’un label délivré par la Fédération française d’aviron. Une fierté pour le club schoelcherois qui espère déjà renouveler l’essai, soutient Janice Hilaricus, membre du Conseil d’administration du Club AC 233 « Frappez des ailes ».

C’est un projet que nous avions depuis plusieurs années. Nous l’avons d’abord effectué entre nous, au sein du club. Puis nous l’avons labellisé au niveau de la fédération française d’aviron : c’est maintenant une randonnée ouverte à tous les randonneurs du territoire français

Un parcours de 50km avec deux points de ravitaillement : un aux Anses-d’Arlets et un à l’Anse Mitan. Janice Hilaricus estime que la matinée s’est bien déroulée. Le temps a été clément et lui a laissé « de magnifiques images en tête ».

Nous avions quatre bateaux sur l’eau et un bateau traditionnel, c’est important pour nous de promouvoir l’aviron traditionnel

Il y avait également sur place des catamarans suiveurs et des bateaux de sécurité. Cela a permis de ravitailler et de changer les rameurs.  

Une première expérience sur l’île

Parmi eux, une dizaine d’avironneurs de Châlon-sur-Saône en Bourgogne Franche Comté dans l’hexagone. Ils ont fait le déplacement en Martinique spécialement pour l’occasion et la plupart d’entre eux pratiquait l’aviron en mer pour la première fois. Jean-Pierre Gambini est revenu sur son expérience.

Nous avons consulté la plaquette des randonnées sur le territoire français au mois de juin et nous nous sommes dit que la Martinique pourrait être bien.

L’équipe est composée de 10 randonneurs. Pour Jean-Pierre Gambini, c’est une première expérience sur le territoire martiniquais et il a apprécié.

En général, nous ramons sur la rivière la Saône et la différence est qu’ici c’est vaste, il n’y a pas de limites

Le rameur exprime tout de même une difficulté plus grande par rapport au parcours qu’il effectue en hexagone.

Quand nous ramons en rivière, c’est plat. Mais en mer il y a les vagues et le vent. De plus, nous ne sommes pas habitués à la chaleur

Le groupe de randonneurs compte profiter du reste du séjour pour visiter l’île et rencontrer la population locale.