Castings : d’éventuels prédateurs sévissent sur les réseaux sociaux

Par 11/03/2024 - 13:11 • Mis à jour le 11/03/2024 - 13:31

Sur notre antenne ce lundi 11 mars, un directeur de casting basé en Guyane a tenu à mettre en garde contre d’éventuels prédateurs qui sévissent sur les réseaux sociaux avec de fausses annonces de casting ou proposition de collaboration aux Antilles-Guyane.

    Castings : d’éventuels prédateurs sévissent sur les réseaux sociaux
Image d'illustration

Beaucoup veulent briller sous le feu des projecteurs ou de la caméra, notamment des jeunes filles parfois mineures. Régulièrement, des castings pour le cinéma ou des séances de shooting sont organisés aux Antilles. Mais, depuis peu, certains profiteraient de groupes dédiés sur les réseaux sociaux pour détourner des candidates à des fins plus condamnables.

Des demandes douteuses

Demande de photos à caractère sexuel, prises de rendez-vous sauvages, il faut être vigilant, car des signalements ont déjà été effectués auprès de professionnels du secteur.

Marvin Yamb est directeur de castings basé en Guyane, avec notamment des films présentés aux Césars. Il met en garde aujourd’hui les prétendantes contre d’éventuels prédateurs.

Nous avons formé un groupe de casting pour fédérer les différents castings des territoires ultramarins. Il y a un individu qui s'amuse via ces groupes et d'autres groupes à contacter les actrices et toute personne qu'il y voit pour proposer des castings fictifs. C'est-à-dire qu'il les contacte et se fait passer pour un réalisateur, directeur de casting ou producteur. Il fait miroiter des bêtises aux gens.

 

Selon Marvin Yamb, cela peut prendre des proportions très graves auprès des personnes qui se font avoir :

Cela peut faire des dégâts en fait. Parce que parce que c'est faire miroiter des bêtises, c'est harceler et demander des images et des images à caractère sexuel et des informations personnelles, c'est grave.

Aux Antilles-Guyane

Les harceleurs présumés agiraient sur toute la région Antilles-Guyane en promettant des scénarios fictifs.

Ce n’est pas qu'en Guadeloupe. Une douzaine de personnes entre hier et aujourd'hui m'ont signalé qu'elles se faisaient harceler. Là, je ne parle que de la Guyane alors qu'il est basé en Guadeloupe, mais il y a des gens en Guadeloupe, Martinique, et Guyane.

Il va aller chercher le nom de la personne, ce qu'il va trouver comme information. Et si par exemple vous avez travaillé avec telle ou telle personne, il va dire voilà, je connais telle ou telle personne, nous avons travaillé sur tel ou tel projet. C'est comme un gage de confiance. C'est très dangereux en fait.

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