Bronchiolite: phase pré-épidémique en Guadeloupe et Martinique

Par 27/09/2023 - 12:22 • Mis à jour le 27/09/2023 - 20:51

L’activité liée à la bronchiolite reste à un niveau bas en France métropolitaine ainsi que dans les départements et régions d’outre-mer, même si la Guadeloupe et la Martinique sont passées en phase-pré-épidémique, selon Santé Publique France mercredi.

    Bronchiolite: phase pré-épidémique en Guadeloupe et Martinique

"En métropole, aucune région n’est en alerte pour la bronchiolite", relève l'agence sanitaire dans son bulletin hebdomadaire.

Il y a en revanche "un passage en phase pré-épidémique en Guadeloupe et en Martinique", ajoute-t-elle.

L’augmentation de l’activité liée à la bronchiolite observée en France métropolitaine se poursuit pour l’ensemble des indicateurs de surveillance, des hausses "comparables à celles observées les deux années antérieures à la même période, traduisant un démarrage à nouveau précoce de l’activité liée à la bronchiolite", poursuit Santé Publique France. 

Parmi les 1.064 enfants de moins de 2 ans vus aux urgences pour bronchiolite la semaine du 18 au 24 septembre, 955 (90%) étaient âgés de moins de 1 an et 356 (33%) ont été hospitalisés. Parmi les 356 enfants hospitalisés, 331 (93%) étaient âgés de moins de 1 an.

La saison dernière, l'épidémie avait été d'une ampleur sans précédent depuis plus de dix ans, conduisant des dizaines de milliers de bébés dans des hôpitaux en crise persistante et déjà aux prises avec le Covid et la grippe.

Espoir d'un traitement préventif

Cette année, une nouveauté suscite l'espoir des autorités sanitaires: un traitement préventif anti-VRS développé par le groupe pharmaceutique français Sanofi, Beyfortus (nirvésimab), qui fonctionne sur la base d'un anticorps directement injecté -et non d'un vaccin.

Ce traitement sera finalement réservé aux maternités dans sa version destinée aux plus petits nourrissons, a annoncé mardi le ministère de la Santé.

Le ministère "adapte sa stratégie afin de protéger en priorité les enfants les plus à risque d’être hospitalisés", a-t-il déclaré dans un communiqué, expliquant sa décision par la forte demande rencontrée par ce traitement depuis le début d'une vaste campagne d'immunisation mi-septembre.

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