La déprime de fin d’année sévit en ce temps de fêtes

Par 29/12/2023 - 07:06 • Mis à jour le 29/12/2023 - 11:35

Les fêtes de fin d’année, attendues par beaucoup, peuvent être une source d’anxiété ou de déprime chez d’autres selon leurs situations personnelles. Ainsi, l’entraide et l’écoute sont les maitres mots pour cette période de fête.

    La déprime de fin d’année sévit en ce temps de fêtes

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se retrouver en famille ou au moins avec des personnes que l’on apprécie pour un moment de partage. Un moment festif pour beaucoup, pourtant tous ne le vivent pas de cette façon.

Les personnes en deuil, les familles sans pouvoir d’achat ou encore les personnes âgées sans visites, font partie de ceux qui ne vivent pas les fêtes comme tout le monde.

La frénésie ambiante peut-être une source d’anxiété, d’angoisse ou de dépression, comme l’explique Fred Galva, psychologue.

Du fait que la société a une sorte d’injonction de faire la fête et d’être en famille cela culpabilise ceux qui n’ont pas la possibilité de répondre à cette injonction. Et c’est d’autant plus difficile pour les personnes n’ayant pas le choix d’être seuls

Fabienne Sainte-Rose, présidente de l'AMEVI, recommande de rester vigilants avec les proches qui veulent rester seuls.

Ce n’est pas facile de communiquer sa souffrance ou ses problèmes d’argent. Quand une personne dit qu’elle veut rester seule, il faut quand même veiller sur elle de loin, lui envoyer des messages ou l’appeler

Des liens familiaux dégradés

La famille martiniquaise jouit d’une image de clan solide, pourtant il semblerait que les liens se distendent, engendrant l’isolement notamment en période de fête, soutient le psychologue.

La famille martiniquaise n’est pas si liée que nous le pensions avant. Même s’il y a chez nous, plus qu’ailleurs, cette image d’une famille socle, la réalité est que beaucoup de personnes passent finalement les fêtes avec leurs amis

 

En cas de détresse psychologique, vous pouvez contacter la plateforme de prévention au suicide au 3114.

 

À ECOUTER :  Le reportage de Débora Ambroisine

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