Handball : la sélection du Monténégro remporte la Air Caraïbes Cup contre celle des Antilles-Guyane
La manifestation sportive, qui s’est achevée hier soir (samedi 24 juin) en Guadeloupe, au palais des Sports Didier Dinart a rencontré un beau succès populaire.
La compétition de handball Air Caraïbes Cup s’est achevée hier soir avec la victoire de la sélection de Monténégro devant un public venu nombreux au Palais des Sports Didier Dinart à Basse-Terre.
Lors de ce dernier match, les joueurs venus des Balkans ont battu la sélection des Antilles-Guyane sur le score de 33 buts à 18 à l’issue d’une rencontre bien maîtrisée, où ils se sont montrés très appliqués durant toute l’heure de jeu.
Le jeune Joryce Jacota, joueur du Pôle Espoir handball et membre de la sélection Antilles, retient le bonheur de cette aventure, malgré une sévère défaite.
Je suis très content d’avoir affronté une équipe qui participe aux championnats du Monde. On a pris du plaisir et on a su montrer qu’on sait faire de belles choses. Face à nous, on avait un autre style de jeu, qui va beaucoup plus vite et c’est toujours de l’expérience que j’acquiers
Rulane Levalois évolue à Rodez. Pour lui, aussi, l’expérience est très positive.
C’est toujours honorable de jouer pour la Guadeloupe, les Antilles. On avait une équipe nationale face à nous. Ce n’est pas le même gabarit mais c’est une bonne expérience. On souhaite aussi atteindre ce niveau
Pour Wiki-Anne Gustave Dit Duflo, la déléguée USEP de la section de Basse-Terre, cette Air Caraïbes Cup était un événement à ne pas rater.
L’USEP, c’est la promotion du sport scolaire auprès des enfants. Nous sommes venus avec une délégation d’Usépiens de la circonscription de Basse-Terre et de Bouillante. C’est un événement pour eux de pouvoir participer à un événement comme celui-ci. Et avec Didier Dinart, en tant qu’ancien international, c’est une chance pour eux
Pour ce dernier d’ailleurs, la compétition est un vrai succès.
On a pu faire cette sélection antillaise, avec des Martiniquais, des Guadeloupéens, des Guyanais, je pense que les joueurs se sont rendus compte de ce qu’est le haut niveau. C’est aussi un privilège d’affronter une équipe qui évolue au niveau international. L’écart de 15 buts est là mais cela ne reflète pas forcément la différence. Car la « Dream Team » a pris naissance en 48h et s’est retrouvée face à une équipe qui a l’habitude de jouer ensemble. À nous d’être à l’écoute de ces jeunes pour tenter de les accompagner dans un double projet : à la fois au niveau des études mais aussi du sport. Et faire en sorte qu’ils vivent leurs rêves ».
