Campagne sucrière à Marie-Galante : l’usine de Grande-Anse s'apprête à lancer les opérations
Après les derniers tests sur les machines, les opérations devraient commencer à l’usine de Grande-Anse, à Grand-Bourg de Marie-Galante. Mais comme en Guadeloupe, un collectif de planteurs appelle à la mobilisation.
A Grand-Bourg de Marie-Galante, les premières cannes ont été livrées à l’usine de Grande-Anse hier (mercredi 3 avril). Le démarrage de la campagne avait été fixé au 4 avril, c'est-à-dire ce jeudi. Mais pour l'heure, aucune canne n'a encore été broyée. Les opérations devraient commencer après les derniers tests effectués sur les machines. Ce jeudi, ces tests se sont poursuivis, notamment sur la chaudière.
Alors que la campagne sucrière s'apprête à démarrer, comme en Guadeloupe continentale, un collectif de planteurs appelle à la mobilisation. Ils réclament, eux-aussi, la revalorisation du prix de la tonne de canne (120 euros la tonne de canne sans condition de richesse) et le paiement effectif de la prime bagasse.Ils ont demandé à rencontrer le directeur de l'usine.
A ECOUTER Jean-Philippe Ledreck, l’un des membres du KPMG (Kolektif Plantè Marigalant)
Un meeting prévu ce vendredi ce vendredi
Une rencontre entre le collectif des planteurs de Marie-Galante et celui de Guadeloupe, à l'occasion d'un meeting auquel la population est conviée, est prévue demain vendredi (5 avril), à 18 heures, dans la cour de la SICAMA, à Grand-Bourg. Le KPMG dit compter aussi sur la présence du Kolèktif des agriculteurs (KDA), de l’inter-syndicale et du LKP.
A noter qu’en Guadeloupe continentale, c’est toujours le statut quo dans la filière canne en ce début du mois d’avril. Le collectif de planteurs a réaffirmé, mardi (2 avril) dernier sa détermination à ne pas couper la canne s’il n’obtient pas les 120 euros de la tonne. D’après nos informations, une rencontre est prévue ce jeudi après-midi (jeudi 4 avril) entre le collectif de planteurs et l’usinier.
