Campagne sucrière : les opérations de coupe à l’arrêt en Grande-Terre

Par 02/04/2024 - 12:39

Toujours pas de solution dans le conflit qui oppose le collectif des planteurs et Gradel au sujet du prix de la tonne de canne. Du coup, les opérations de coupe sont à l’arrêt en Grande-Terre.

    Campagne sucrière : les opérations de coupe à l’arrêt en Grande-Terre

La campagne sucrière est encore en suspens. C’est toujours le statu quo entre le collectif des planteurs et l’usinier autour du prix de la tonne de canne.

Depuis jeudi dernier, les opérateurs de coupe n’interviennent plus dans les champs de canne en Grande-Terre. Les planteurs mécontents leur refusent l’accès à leurs parcelles.

Le conflit s’enlise

Cela fait maintenant plusieurs semaines que le conflit s’enlise. Les opérateurs de coupe auraient aimé que l’activité puisse enfin reprendre normalement.

Pour tenter de sortir de cette crise, le collectif  a fait des propositions aux services de la DAAF et de la préfecture .

Wilhem Monrose, porte-parole du collectif des planteurs, place toujours la balle dans le camp de Gardel.

Ça fait à peu près la quatrième proposition qu'on leur fait et, apparemment, l'usinier ne veut rien entendre. A un moment donné, il faut qu’il entende raison. Ce que nous réclamons, c’est ni plus ni moins d'être payé à la juste valeur de notre produit. Nous nous sommes rencontrés mercredi dernier. Des propositions sont écrites avec des plans, une organisation. Nous attendons patiemment que l'ensemble des signataires reviennent vers nous pour nous dire quelle est leur approche, ce qu'ils ont accepté, ce qu'ils refusent, quelle est la discussion.

Depuis l’arrêt des opérateurs de coupe, l’usine de Gardel  ne fonctionne pas à plein régime. Reynal Gene, opérateur de coupe dans le Nord Grande-Terre a fait un point de situation au micro d’Eddy Planté.

On a arrêté de couper en Nord Grande-Terre, non pas parce que nous ne voulons pas couper, mais parce que les planteurs ne veulent pas qu’on rentre dans leurs cannes. Nous attendons qu’ils trouvent une décision, entre les planteurs et l’usine afin de pouvoir travailler normalement. Si on n’a pas les autorisations des planteurs pour rentrer dans les parcelles, nous on ne peut pas le faire.

Une situation qui n’est pas sans poser de problèmes aux opérateurs de coupe, déjà en difficultés. Reynal Gene espère qu’un compromis va être trouvé « pour que les choses puissent aller mieux ».

A ECOUTER Reynal Gene, opérateur de coupe dans le Nord Grande-Terre

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