Green Beach : des centaines de déchets récoltés sur les plages
Le salon écocitoyen de Guadeloupe, Green Days, organisait ce dimanche 11 juin des récoltes de déchets sur 4 plages de Guadeloupe pendant toute la matinée en présence du parrain de l’événement, Admiral T.
4 plages étaient dans le viseur de l’opération Green Beach Guadeloupe ce dimanche. La plage de Cluny à Sainte-Rose, les Galbas à Sainte-Anne, les Alizés au Moule et également la plage de Saint-Félix au Gosier. À cette dernière se trouvait le parrain de l’événement Admiral T :
C'est super important. D'ailleurs, je profite pour remercier toute l'équipe parce que c'est une initiative qui est noble. On vit en Guadeloupe, on vit sur une super belle île. Déjà, quand on dit qu'on aime son île, justement, ça commence là, ça commence dès là, c'est-à-dire ne pas la salir et la nettoyer. Automatiquement, pour moi, être parrain, c'est quelque chose de tout à fait naturel.
Action et sensibilisation
Il y avait également environ 200 personnes. Un chiffre à peu près similaire était enregistré sur chaque plage ayant pu compter sur des bénévoles pour procéder aux nettoyages.
L’objectif était de débarrasser les plages de nombreux déchets, mais pas que comme l’explique Mathieu Barre, le créateur de ce projet :
L'enjeu, il est principalement déjà de sensibiliser les gens, de voir qu'en fait, il y a du déchet. La bière, la bouteille, la canette de Coca. En fait, on ne se rend compte que c'est le déchet du quotidien qu'on retrouve dans la nature et on apprend aussi, il y a une association qui est présente pour apprendre les cycles du déchet et le temps de décomposition des déchets.
Ramasser les déchets, c'est bien, mais il faut aussi savoir où les mettre. Une question à laquelle Alizée Valy, la chargée de projet environnement à l'École de la mer, a répondu.
On les trie pour après les mettre dans les bornes pour les recycler. Et juste avant, on va les peser pour savoir un peu combien on a de déchets sur la zone et quel a été notre impact.
Un geste qui n’est pas anodin
À Saint-Félix, la joie et la bonne humeur étaient des mises pour cette récolte de déchets, même si les volontaires se rendent compte de la gravité de la situation.
« C'est ce qui permet de faire un petit geste qui paraît anodin, mais quand on voit tout ce qu'on récolte, on se dit que ça vaut le coup. Il suffit de faire un mètre dans les buissons et là, c'est des kilos et des kilos. En cinq minutes, j'ai rempli un sac entier de bouteilles de verre. Donc là, ça interpelle », dit l’un d’entre eux.
Et pour cette année, la direction a prévu environ une tonne de déchets par zone de collecte. Autant dire que le travail n'est pas terminé.
