Il frappe sa voisine à coups de sabre

Par 10/10/2017 - 06:55 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:22

Une affaire de voisinage et de violences avec armes appelée devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre ce lundi. Un prévenu a été condamné, selon la procédure de comparution immédiate, à 6 mois d’emprisonnement ferme, pour avoir frappé sa voisine à coups de sabre.

    Il frappe sa voisine à coups de sabre

Pas un coup de coutelas, mais 3 coups. Dans sa première audition, le prévenu, René CHOPART, 56 ans, affirmait n’avoir frappé sa voisine, âgée de 63 ans, qu’une seule fois. Mais hier après-midi à la barre, il reconnaissait avoir porté…deux ou trois coups. Il n’en était même pas sûr. Alors qu’il était alcoolisé, avec 1 milligramme 25 d’alcool par litre de sang, pour un simple problème de jouissance aux abords de sa maison. Sa voisine lui aurait simplement tenu tête pour qu’il respecte cette promiscuité. Lui serait revenu, armé de son coutelas, et lui aurait porté trois coup, l’un au bras, un autre à l’épaule et au menton. La victime justifiera d’une interruption temporaire de travail de 30 jours.

Une défense peu convaincante

Pour se défendre, le prévenu tentera d’expliquer qu’il avait été auparavant agressé par trois personnes, dont la victime. Ce à quoi le Procureur, dans ses réquisitions, soulignait qu’il n’y avait aucune trace de cette prétendu-agression, mais que, les blessures occasionnées par son sabre auraient plus être encore plus grave. Pour demander contre lui une peine de 18 mois d’emprisonnement dont 12 mois avec sursis. Auraparavant, la partie civile  s’était chargée de souligner qu’il lui était désagréable de constater qu’il ne s’en était pas tenu à une simple réprimande, mais qu’il frappe sa cliente avec son arme. L’avocate du prévenu se lancera dans une plaidoirie confuse, où elle n’hésitait pas à dire que « les circonstances justifiaient que la victime soit blessée ». Après en avoir délibéré, les 3 juges ont suivi en tout point les réquisitions, condamnant René CHOPART à 18 mois d’emprisonnement dont 12 mois avec sursis, assorti d’une obligation de se soigner de son alcoolisme, d’indemniser sa victime avec interdiction de l’approcher. Par ailleurs, le tribunal lui a signifié son maintien en détention.