La requête de l’École panafricaine de Guadeloupe a été rejetée

Par 26/01/2023 - 13:27 • Mis à jour le 26/01/2023 - 17:57

Le tribunal administratif de Guadeloupe a communiqué ce jeudi 26 janvier sa décision suite à la requête de l’École panafricaine de Guadeloupe. La décision du préfet a donc été confirmée avec le rejet de cette requête.

    La requête de l’École panafricaine de Guadeloupe a été rejetée
Photo : Pierre Emmanuel

Le 12 janvier dernier s’est tenue une audience au tribunal administratif suite à la requête de l’association à l’origine de l’École panafricaine de Guadeloupe. Pour rappel, le préfet de Guadeloupe avait refusé l’ouverture de l’école, estimant qu’elle pouvait créer « un trouble à l’ordre public sans assurer la protection de l’enfance et de la jeunesse, avec un bâtiment dont la conformité au regard du risque d’incendie n’est pas démontrée ».

La décision avait été renvoyée à plus tard et a été communiquée ce jeudi par le tribunal administratif. Ce dernier a confirmé la décision du préfet en rejetant la requête de l’association.

La décision du préfet confirmée

Le Tribunal a confirmé la décision du préfet refusant l’ouverture de l’école panafricaine, susceptible de créer un trouble à l’ordre public, sans assurer la protection de l’enfance et de la jeunesse, avec un bâtiment dont la conformité au regard du risque d’incendie n’est pas démontrée.

Au vu des pièces du dossier, les juges de la 2e chambre du tribunal administratif ont en effet estimé, d’une part, que le projet pédagogique de cette école, fondé notamment sur le refus de mixité entre les « Noirs » et les « Blancs » et l’exclusion d’enseignants blancs, contrevenait aux codes de l’éducation et, d’autre part, que les propos controversés envers les « Blancs », tenus sur YouTube le 12 décembre 2020 par Mme Tirolien, porteuse du projet de création de l’école et présidente de l’association Racines, non démentis dans les écritures et à l’audience, participaient également aux risques de troubles à l’ordre public.

Le Tribunal a aussi jugé que le bâtiment ne présentait pas les garanties nécessaires pour assurer la sécurité des personnes en matière de risque incendie.

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