Une mère condamnée pour violences habituelles sur sa fille

Par 29/11/2023 - 05:00 • Mis à jour le 29/11/2023 - 15:01

Une mère de 36 ans était poursuivie ce mardi (28 novembre) devant le tribunal correctionnel pour des violences habituelles sur sa propre fille de 11 ans, cette année aux Abymes. L’enfant aurait régulièrement reçu des coups au point de laisser de multiples traces sur son corps. Les juges lui ont rappelé que de telles violences ne peuvent être tolérées. Elle a écopé de 6 mois de prison avec sursis et un stage de parentalité obligatoire à ses frais.

    Une mère condamnée pour violences habituelles sur sa fille

Corriger oui mais les violences physiques régulières notamment avec des objets sont interdites. Lors de sa déposition en juillet dernier, la jeune victime de seulement 11 ans, a expliqué avoir reçu au sol une cinquantaine de coups de câble électrique. Elle était, ce soir là, ressortie jouer avec des petites voisines alors que sa mère lui avait dit de rentrer. 

Trois enfants seuls sans adultes

La fillette a indiqué aussi ne pas être nourrie certains jours, laissée seule avec ses demis-frères et sœurs de 1 et 6 ans. Elle s'occuperait souvent malgré son jeune âge du bébé. Un soir de noël 2022, « Maman nous a laissé et est rentrée à 3h du matin ». Incident en effet constaté par une patrouille de police suite à une alerte donnée. 

Une manipulation du père selon elle

La mère incriminée, a pour sa part démenti la plupart des allégations. Son ex-compagnon et père de l’enfant serait à la manœuvre en l'incitant à fabuler, il tenterait d’en récupérer la garde depuis des années. 

L’expert médical a bien relevé plusieurs cicatrices sur le tronc, sur les bras laissant bien envisager des corrections un peu trop brutales. « J’utilise une ceinture mais pas de câble électrique » s’est défendue la mise en cause. « Mais seulement quand elle dépasse les limites » a-t-elle ajouté. 

Des violences répétées et inacceptables 

Le Parquet a insisté sur la répétition des faits, « On n’aurait pas poursuivi quelqu’un pour une simple gifle ou une fessée, là c’est trop ». Il a requis 6 mois de prison avec sursis et un stage obligatoire de parentalité au frais de l’intéressée. Peine d'avertissement entièrement suivie par les juges.

 

 

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