Des avancées dans le traitement contre les maladies gynécologiques présentées en congrès
Les avancées de diagnostic et de traitement concernant les maladies gynécologiques ont été partagées ce mardi 16 janvier dans le cadre du congrès Gyn Caraïbes qui se tient cette semaine au Gosier.
Partager les avancées en termes de diagnostic et de traitement, cela fait partie des enjeux du 2e congrès Gyn Caraïbes qui se tient cette semaine en Guadeloupe. Plus d'une centaine de professeurs, médecins, sages-femmes et infirmières se réunissent pour les évoquer.
Pour le début de ce congrès lancé mardi soir, l'endométriose était au cœur de la conférence de lancement. Il a été question des avancées réalisées en termes de diagnostic et même de traitement.
L’endotest
Le professeur Philippe Descamps, gynécologue au CHU d'Angers, qui a fait partie de l'équipe médicale qui a collaboré à l'élaboration de l'endotest, le test salivaire, a présenté les nouveautés faites ces dernières années.
Ce test, il est pratiqué à partir de la salive. Avec de nouvelles technologies qu'on appelle l'intelligence artificielle et le séquençage à haut débit, on peut étudier des micros ARN et ces micros ARN sont présents dans la salive et ils sont différents chez les patientes qui souffrent d'endométriose. Donc c'est assez extraordinaire.
Il existe également un nouveau traitement qui devrait faire son arrivée cette année :
C’est un antagoniste et qui va permettre de mieux traiter médicalement les patientes. Il va permettre de mieux contrôler les lésions d'endométriose et de ce fait va réduire les douleurs pelviennes.
Grossesse, ménopause, kyste ovarien, allaitement, sont tant de sujets qui seront également abordés ces prochains jours.
