Le secrétaire général du CAPEPEG interpellé devant le lycée agricole de Baie-Mahault

Le secrétaire général du CAPEPEG, le collectif des associations de parents d'élèves de Guadeloupe, Rudy Teissier, a été interpellé hier matin par les gendarmes sur le barrage érigé devant l'établissement.

Une interpellation mouvementée et houleuse.

La présidente du CAPEPEG, Alexandra Zaïre, apporte sa version.

Depuis plusieurs jours, le CAPEPEG, le collectif des associations de parents d'élèves et parents d'élèves de Guadeloupe, soutient la grève des élèves du lycée agricole de Baie-Mahault. Et on est même devenu le protecteur et le porte- parole par l'intermédiaire de son secrétaire général Rudy Tessier. Les revendications des élèves, nous les connaissons pour les avoir dénoncés. Ce lycée est sous la tutelle de l'État, précisément de la DAAF et à la charge du Conseil régional de Guadeloupe. Ce qui est dit, c'est que ce lycée est clairement une véritable poubelle, une honte pour notre Guadeloupe et pour nos jeune

Pas question d'en rester là

Concernant les faits survenus hier matin, elle se prononce en fonction de ce qu'elle a vu sur les réseaux sociaux : « j'ai vu une dizaine de gendarmes se jeter sur un seul homme, Rudy Tessier »

Je les ai vus le plaquer à terre, le violenter et l'emmener manu militari en garde à vue. Tel un criminel menotté aux poignées. Nous en prenons acte. Devant des revendications légitimes portées par des élèves, le jeunesse de Guadeloupe, notre jeunesse, notre avenir qui revendique tout simplement le droit d'apprendre dans un environnement décent et sécurisé, l'État et la région ont choisi de répondre par la violence sous les yeux de nos enfants. Il n'est pas question que nous restions là sans réagir.

Pour elle, il est grand temps de se lever pour qu' « enfin, dans ce pays Guadeloupe, l'État et les élus et tous les responsables, les responsables qui se disent responsables de ce pays, puissent enfin nous respecter »

À noter que Rudy Tessier est sorti de sa garde à vue dans la matinée d'hier.