À Gourbeyre, la mer comme thérapie pour des personnes à mobilité réduite

Par 31/05/2023 - 12:11 • Mis à jour le 31/05/2023 - 12:13

Une journée dans l'eau et en fauteuil sur la plage de Rivière Sens à Gourbeyre : c’est ce qu’ont vécu huit personnes en situation de handicap, ce mardi 30 mai, à l’initiative de l’association « Maman ».

    À Gourbeyre, la mer comme thérapie pour des personnes à mobilité réduite
Huit personnes en situation de handicap ont vécu une journée en mer grâce à l’association « Maman »

Faire de son handicap un atout, c'est l'objectif que s'était fixé l'association « Maman », toute la journée d'hier. Elle avait donné rendez-vous à ses adhérents sur la plage de Rivière Sens à Gourbeyre pour une journée détente à la mer.

Il s’agissait de montrer comment apprivoiser sa peur de l'eau et comment la surmonter avec une écoute et un accompagnement de professionnels du handicap mais également de la santé. Pour cela, des activités physiques et sportives ont été mises en place, avec l’aide d’éducateurs sportifs du milieu aquatique.

Association « Maman »

Le défi a été relevé et l’essai s’est révélé concluant à la grande satisfaction des huit bénéficiaires qui ont pris un réel plaisir dans un cadre agréable, sous un temps ensoleillé et avec des partenaires qui ont solidairement « joué le jeu »

Bilan positif

Sandrine Leblanc, trésorière de l'association « Maman », se montre satisfaite.

On tire un bilan très positif dans le sens où on a fait appel aux bénévoles et où on a eu des gens plein de cœur mais avec plein de compétences également. Ils nous ont assuré tous nos besoins. On a une équipe assez solide d’organisateurs mais ce n’était pas suffisant 

Elle explique pourquoi avoir choisi le milieu naturel de la mer pour cette journée.

L’eau est un élément extraordinaire. Le handicap diminue énormément une fois que l’on flotte. L’eau a toutes ses vertus. La mer, la plage, c’est le fait de pouvoir accéder à ce que tout valide a droit. On a choisi Rivière Sens et le sud Basse-Terre, parce qu’on a besoin de sensibiliser sur toutes les problématiques que nous avons dans le sud Basse-Terre, notamment le transport adapté. Et on a surtout pu réaliser cette opération car le centre de natation a dit oui tout de suite. La mairie a aussi fait le nécessaire pour nous donner un accès à la mer. La rampe d’accès était détruite après Fiona et en une semaine, les services ont remblayé 

A ECOUTER : Entretien intégral avec Sandrine Leblanc, de l'association « Maman »