Prévenir la délinquance en Guadeloupe, un réel défi
Hier (mardi 5 décembre), le Centre Social Lapwent à Pointe-à-Pitre a accueilli les journées de la prévention de la délinquance.
7 fois plus d'homicides en Guadeloupe que dans l'Hexagone. C'est à la lumière de ces statistiques alarmantes qu'une cinquantaine d'acteurs du monde éducatif, social, de la sécurité, associatif se sont réunis hier pour des séances de travail.
Organisées par le préfet de région et le conseil départemental, les journées de prévention de la délinquance ont pour but d’élaborer une stratégie locale pour prévenir la délinquance. Plusieurs phases de travail sont prévues.
Un travail d’accompagnement
Les différents acteurs ont déjà commencé à plancher sur des pistes de réflexion.
Renforcer l'accompagnement de la parentalité est un des axes qui se dégage de ces premiers échanges. Lucie Tetahioyotupa, directrice de l'enfance, de la famille et de la jeunesse au conseil départemental en dit plus.
La délinquance s’inscrit rarement dans une action isolée d’un individu qui a toujours eu ce dont il avait besoin. Malheureusement ça s’inscrit dans une histoire personnelle, familiale et de territoire
Le manque de modèle éducatif ou d’accompagnement jouent un rôle essentiel dans la gestion des émotions selon la directrice.
Il y a un travail qui doit être effectué afin d’accompagner les jeunes dans un développement sain. Il faut qu’ils puissent trouver des moyens de vivre et de s’épanouir sans avoir recours à des actes illégaux
