« Réinventons Lapwent » : signature de l’acte de vente du parc immobilier

La SIG a organisé, vendredi (23 décembre), un point presse dans la salle des délibérations de l’hôtel-de-ville de Pointe-à-Pitre, suite à la signature de l’acte de vente du parc immobilier qui appartenaient jusqu’à présent à la ville de Pointe-à-Pitre à Bergevin, Mortenol, Georges Roux, Louisy Mathieu et immeuble des fonctionnaires.

Cette vente s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbain baptisé « Réinventons Lapwent », qui prévoit de construire et de réhabiliter, d’ici 15 ans, 1 676 logements dans ces quartiers de la ville, et de redynamiser ainsi la vie économique, culturelle et sociale.

Le directeur de la SIG nous en dit plus sur ce projet.

A ECOUTER Olivier Bajard, directeur général de la SIG

Le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, explique que la ville était dans l’incapacité de mener une opération d’une telle ampleur.

Il nous fallait trouver une astuce et des entités qui ont accès au financement du logement social. La SIG a un actionnaire comme la Caisse des dépôts et consignations. Elle va bénéficier de financements et également de l'Agence nationale de rénovation urbaine, qu'on a rencontré ensemble et qui a donné son accord pour que cette transaction se réalise.

Cette opération financière va également permettre à la ville de renflouer ses caisses et de payer ses dettes.

Nous allons régler à la SIG, entre autres, 6 millions d'euros que l'ancienne majorité ne lui avait pas payé de la rénovation urbaine précédente. Nous allons pouvoir payer la promesse faite par l'ancien maire, récemment décédé, de porter une aide à Sikoa de 2 millions d'euros. La ville devrait pouvoir sortir du déficit puisque, avec cette vente, nous allons atteindre un peu moins de 10 millions d'euros de déficit à la fin 2023.

Harry Durimel l’assure, « avant la fin de la mandature, la ville de Pointe-à-Pitre ne sera plus sous le contrôle de la Chambre régionale des comptes, sans avoir augmenté ses impôts ».