Josette Manin dénonce la "lente agonie" des populations exposées au chlordécone

Par 24/01/2018 - 08:30 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:03

(Vidéos) - La publication du rapport de l'Anses en décembre 2017 confirmant la hausse des limites maximales de résidus de chlordécone dans la viande a relancé le débat autour de ce poison. Mardi (23 janvier 2018), Josette Manin, députée de la Martinique a interrogé le gouvernement sur sa position face à ce scandale sanitaire.

    Josette Manin dénonce la "lente agonie" des populations exposées au chlordécone

Hier sur les bancs de l'Assemblée Nationale, il a de nouveau été question du chlordécone. La députée de Martinique, Josette Manin, a dénoncé la lente agonie à laquelle sont condamnées les populations antillaises exposées depuis de longues années au chlordécone. Le pesticide interdit aux Etats-Unis et en France a pourtant été utilisé durant de longues années en Martinique et en Guadeloupe pour la culture de la banane.

Les sols pollués sont désormais inexpoitables puisque la molécule du chlordéconne se retrouve dans les fruits et légumes cultivés ainsi que dans la viande des bêtes d'élevage. Une molécule qui selon plusieurs études est à l'origine de l'explosion du nombre de cancer de la prostate en Martinique.

Pourtant, dans un rapport  publié en décembre, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) n'a pas contesté la hausse des limites maximales de résidu de chlordécone dans les produits carnés (la viande). Une hausse entérinée dès 2013 par l'Union Européenne. C'est sur ce sujet que Josette Manin a interrogé le gouvernement.

C'est Agnès Buzyn, ministre de la Santé qui lui a répondu

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