Législatives 2017 : le PRM envisage de présenter un candidat

Par 17/01/2017 - 13:53 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16

Le Parti Régionaliste Martiniquais envisage de présenter un candidat dans la circonscription Centre. Il serait ainsi opposé à Josette Manin, la candidate d'Ensemble Pour une Martinique Nouvelle (EPNM), dont fait parti le PRM. C'est ce qu'a annoncé la présidente du parti, Chantal Maignan. Après un long silence médiatique, elle a signé son retour lors de l'émission "Lundi Politique" (16 janvier 2017) sur RCI.

    Législatives 2017 : le PRM envisage de présenter un candidat
Le Parti Régionaliste Martiniquais pourrait présenter un candidat aux élections législatives de juin 2017 dans la circonscription Centre. C'est ce qu'a annoncé Chantal Maignan lundi soir.

La présidente du PRM assume l'idée qu'un parti membre de l'alliance Ensemble pour une Martinique Nouvelle (EPNM) puisse affronter Josette Manin, la candidate de ce groupement politique. "Le PRM ne s'interdit pas d'avoir un candidat sur la circonscription puisque nous ne défendons pas les mêmes projets pour l'Outre-mer et nous ne soutenons pas le même candidat à la présidentielle. Dans le parti dans lequel nous sommes, j'ai l'habitude d'aller aux élections législatives. Mais nous avons des jeunes à faire valoir. Nous sommes en discussion pour savoir si nous alignons un jeune de notre parti qui a la compétence nécessaire pour affronter les autres candidats dans un débat serein, paisible et respectueux ou si il faut que la présidente du PRM y aille", a expliqué Chantal Maignan à Cédric Catan lors de l'émission "Lundi Politique" .

Avec cette annonce, Chantal Maignan sort de son long silence médiatique. Elle en a d'ailleurs profité pour livrer son analyse du paysage politique martiniquais. La femme politique de droite estime que les élections législatives pourraient remodeler les deux grandes alliances politiques de Martinique.

"J'espère que tout le monde a bien compris qu'une alliance n'est pas définitive dans sa première forme. Elle se recompose sans cesse en raison des impératifs du pays. Aujourd'hui il y a des alliances mais il se peut que toutes les alliances soient mises à mal après les élections législatives. On voit bien que dans le paysage qui se dessine, il y a des candidats qui se déclarent et qui s'opposent au sein des alliances. Cela peut engendrer une recomposition des alliances", a commenté Chantal Maignan.